Tango argentin
Soccer vendredi, 16 juin 2006. 18:06 dimanche, 15 déc. 2024. 05:55
Claudine Douville
L'Argentine nous offre un festival de buts, les Pays-Bas peinent à la tâche et le Mexique rate sur toute la ligne
c'est en quelques mots le résumé de cette huitième journée qui aura réglé le sort de certains et mis celui de d'autres en doute.
Un collectif
L'Argentine aura fait une magistrale démonstration de foot ce matin avec une équipe qui s'est mise en confiance avec un but de Maxi Rodriguez, dès la 6e minute de jeu. Mais contrairement à d'autres équipes qui n'ont plus rien fait après un but tôt dans le match (Angleterre-Paraguay 1-0, Portugal-Angola 1-0), l'Argentine s'est mise à construire sur son succès. Et cela nous a donné du jeu animé, diversifié, pouvant s'appuyer sur un collectif bien soudé. Le danger venait de toutes parts pour le gardien Serbo-Monténégrin Dragoslav Jevric qui ne pouvait compter ni sur sa défense débordée, ni sur ses attaquants qui n'auront jamais été dangereux. Savo Milosevic aurait certainement souhaité fêter différemment sa 100e sélection en équipe nationale (avec la Yougoslavie, les anciennes Républiques Yougoslaves de Serbie et Monténégro et la Serbie-Monténégro). Absent du débat également le milieu de terrain où un Stankovic en forme et en idée aurait certes pu aider à sortir les Européens de l'Est de la torpeur.
Mais l'Argentine a dansé un tango sans partenaire, évitant les fautes (seul Crespo a eu un carton pour avoir continué une action après le sifflet) et jouant à la hauteur de son talent. Six marqueurs différents sur huit buts, ça c'est du collectif.
Un homme
Les Mexicains vont rêver de Joao Ricardo ce soir. Le gardien angolais a été déterminant dans la surprise de la journée, le match nul de 0-0 entre l'Angola et le Mexique. L'absence de Jared Borgetti aura finalement pesé plus qu'on le croyait. La présence de l'attaquant mexicain a cruellement fait défaut dans la surface de réparation. L'équipe africaine a encore une fois fait très bonne impression, allant chercher son premier point en Coupe du monde. C'est une déception cruelle pour le Mexique, classé 4e au monde, qui devra maintenant jouer sa qualification contre le Portugal, une situation qu'il voulait à tout prix éviter.
Le Mexique a réussi à tirer huit tirs cadrés sur Joao Ricardo, mais avec une incapacité de réussite désolante alors que de son côté Sanchez n'aura eu qu'à repousser un tir cadré. Ce match nul ouvre complètement le groupe où enfin une équipe Africaine peut rêver de qualification.
Plus de jus
Les Oranges auront été bien pâles après un départ pourtant réjouissant. Il a suffi de quatre minutes pour Van Persie et Van Nistelrooij pour marquer les deux buts qui allaient semblait-il marquer une victoire éclatante des Pays-Bas sur la Côte d'Ivoire. Mais c'était compter sans l'acharnement et la détermination des Ivoiriens qui après quelques instants de flottement sont revenus plus fort dans la lutte. A tel point que le but de Bakary Koné à la 39e leur permettait les plus grands espoirs pour la seconde mi-temps.
Si les Pays-Bas s'en sont tirés avec les trois points, ce n'est certainement pas à cause de la solidité de leur jeu. Très efficaces en première mi-temps avec une circulation de balle et une occupation du terrain à leur avantage, ils ont semblé tout oublier en seconde où ils n'ont joué que du football de rattrapage qui leur aura permis malgré tout de tenir le score jusqu'à la fin. Manque de forme? Manque de souffle? Manque d'inspiration? Voilà des questions auxquelles Marco Van Basten devra trouver réponse avant la prochaine phase.
Samedi
Le Portugal se voit offrir une première place sur un plateau d'argent à condition de battre l'Iran. La République Tchèque aura l'occasion de continuer de séduire, cette fois-ci contre le Ghana. Et l'Italie jouera un match très attendu contre les Etats-Unis, ceux-ci acculés au mur.
Un collectif
L'Argentine aura fait une magistrale démonstration de foot ce matin avec une équipe qui s'est mise en confiance avec un but de Maxi Rodriguez, dès la 6e minute de jeu. Mais contrairement à d'autres équipes qui n'ont plus rien fait après un but tôt dans le match (Angleterre-Paraguay 1-0, Portugal-Angola 1-0), l'Argentine s'est mise à construire sur son succès. Et cela nous a donné du jeu animé, diversifié, pouvant s'appuyer sur un collectif bien soudé. Le danger venait de toutes parts pour le gardien Serbo-Monténégrin Dragoslav Jevric qui ne pouvait compter ni sur sa défense débordée, ni sur ses attaquants qui n'auront jamais été dangereux. Savo Milosevic aurait certainement souhaité fêter différemment sa 100e sélection en équipe nationale (avec la Yougoslavie, les anciennes Républiques Yougoslaves de Serbie et Monténégro et la Serbie-Monténégro). Absent du débat également le milieu de terrain où un Stankovic en forme et en idée aurait certes pu aider à sortir les Européens de l'Est de la torpeur.
Mais l'Argentine a dansé un tango sans partenaire, évitant les fautes (seul Crespo a eu un carton pour avoir continué une action après le sifflet) et jouant à la hauteur de son talent. Six marqueurs différents sur huit buts, ça c'est du collectif.
Un homme
Les Mexicains vont rêver de Joao Ricardo ce soir. Le gardien angolais a été déterminant dans la surprise de la journée, le match nul de 0-0 entre l'Angola et le Mexique. L'absence de Jared Borgetti aura finalement pesé plus qu'on le croyait. La présence de l'attaquant mexicain a cruellement fait défaut dans la surface de réparation. L'équipe africaine a encore une fois fait très bonne impression, allant chercher son premier point en Coupe du monde. C'est une déception cruelle pour le Mexique, classé 4e au monde, qui devra maintenant jouer sa qualification contre le Portugal, une situation qu'il voulait à tout prix éviter.
Le Mexique a réussi à tirer huit tirs cadrés sur Joao Ricardo, mais avec une incapacité de réussite désolante alors que de son côté Sanchez n'aura eu qu'à repousser un tir cadré. Ce match nul ouvre complètement le groupe où enfin une équipe Africaine peut rêver de qualification.
Plus de jus
Les Oranges auront été bien pâles après un départ pourtant réjouissant. Il a suffi de quatre minutes pour Van Persie et Van Nistelrooij pour marquer les deux buts qui allaient semblait-il marquer une victoire éclatante des Pays-Bas sur la Côte d'Ivoire. Mais c'était compter sans l'acharnement et la détermination des Ivoiriens qui après quelques instants de flottement sont revenus plus fort dans la lutte. A tel point que le but de Bakary Koné à la 39e leur permettait les plus grands espoirs pour la seconde mi-temps.
Si les Pays-Bas s'en sont tirés avec les trois points, ce n'est certainement pas à cause de la solidité de leur jeu. Très efficaces en première mi-temps avec une circulation de balle et une occupation du terrain à leur avantage, ils ont semblé tout oublier en seconde où ils n'ont joué que du football de rattrapage qui leur aura permis malgré tout de tenir le score jusqu'à la fin. Manque de forme? Manque de souffle? Manque d'inspiration? Voilà des questions auxquelles Marco Van Basten devra trouver réponse avant la prochaine phase.
Samedi
Le Portugal se voit offrir une première place sur un plateau d'argent à condition de battre l'Iran. La République Tchèque aura l'occasion de continuer de séduire, cette fois-ci contre le Ghana. Et l'Italie jouera un match très attendu contre les Etats-Unis, ceux-ci acculés au mur.
