Beau fixe
Tennis vendredi, 6 juin 2008. 17:32 samedi, 14 déc. 2024. 22:23
On vit dans un monde d'instabilité, de ballottement et d'effervescence. La routine nous étouffe et certains cherchent parfois à faire sauter les règles établies et à chambarder l'ordre des valeurs. Combien de fois, ces dernières années, ai-je entendu les récriminations de tous ces insatiables aficionados ennuyés par les « incessantes rencontres au sommet» entre le numéro un et le numéro deux mondial! Roger Federer et Rafael Nadal!
En demi-finale, aujourd'hui, à Roland Garros, on sentait donc une certaine agitation, une inhabituelle fébrilité avant que ne commencent les affrontements Djokovic/Nadal et Federer/Monfils.
D'abord, Nadal.
L'enjeu était important pour l'Espagnol. Invaincu à ce jour, et trois fois de suite titré à Paris, Nadal jouait sous l'oeil attentif de Bjorn Borg, lui-même champion en terre française quatre années d'affilée.
Novak Djokovic pouvait donc devenir le premier homme à infliger une défaite au majorcain sur son ocre de prédilection. Qui plus est, il avait l'opportunité de le déboulonner de sa place de numéro deux!
Le programme proposé avait de quoi nous titiller.
L'autre demi-finale mettait en scène un jeune Français, Gael Monfils, invité surprise chez-lui, et Federer, le numéro un mondial.
Invariablement favori du public parisien au fil des années, Roger était condamné à se sentir bien seul sur le Central Philippe-Chatrier.
C'est une règle non-écrite, on favorise souvent le négligé; raison de plus quand il peut vous faire vibrer la corde nationaliste! La victoire française était d'autant plus fortement souhaitée que les frenchies n'avaient plus eu de représentant en finale depuis 1988. Pas de champion depuis 1983.
Vingt-cinq ans, une vraie disette!
Et on pouvait se convaincre, aussi, que le «Maître» était bien prenable sur terre, seule surface sur laquelle il n'a pas encore de titre en Grand Chelem!
Il y eut bien quelques débordements, quelques balles qui giclèrent pendant le Match 1. Mais la principale débauche vint du «Monstre de Manacor», Rafael Nadal, lui-même! Jamais personne encore n'avait réussi à pousser l'Espagnol à la limite des cinq sets. Djokovic n'en gagna même pas un! L'ordre était respecté!
Match 2. L'espoir de France mit d'abord un peu de temps à se régler, à trouver ses marques. Puis, il chipa une manche à RF. La bataille fut intense, mais Federer réussit à faire cavaler Monfils suffisamment pour faire culbuter sa grande carcasse et, son tennis!
Point de surprise! La hiérarchie reste en place!
Dimanche, Nadal et Federer croiseront le fer, en finale de Roland Garros pour la troisième fois d'affilée. Déjà vu!....
Mais attention, si Roger réussissait à maîtriser Rafa?...
S'il remportait enfin ce seul titre qui lui manque?.....
S'il devenait le plus grand joueur de tous les temps?!!!....
Rêve?...Fantasme?... Utopie?...
Ben, voyons,......!
En demi-finale, aujourd'hui, à Roland Garros, on sentait donc une certaine agitation, une inhabituelle fébrilité avant que ne commencent les affrontements Djokovic/Nadal et Federer/Monfils.
D'abord, Nadal.
L'enjeu était important pour l'Espagnol. Invaincu à ce jour, et trois fois de suite titré à Paris, Nadal jouait sous l'oeil attentif de Bjorn Borg, lui-même champion en terre française quatre années d'affilée.
Novak Djokovic pouvait donc devenir le premier homme à infliger une défaite au majorcain sur son ocre de prédilection. Qui plus est, il avait l'opportunité de le déboulonner de sa place de numéro deux!
Le programme proposé avait de quoi nous titiller.
L'autre demi-finale mettait en scène un jeune Français, Gael Monfils, invité surprise chez-lui, et Federer, le numéro un mondial.
Invariablement favori du public parisien au fil des années, Roger était condamné à se sentir bien seul sur le Central Philippe-Chatrier.
C'est une règle non-écrite, on favorise souvent le négligé; raison de plus quand il peut vous faire vibrer la corde nationaliste! La victoire française était d'autant plus fortement souhaitée que les frenchies n'avaient plus eu de représentant en finale depuis 1988. Pas de champion depuis 1983.
Vingt-cinq ans, une vraie disette!
Et on pouvait se convaincre, aussi, que le «Maître» était bien prenable sur terre, seule surface sur laquelle il n'a pas encore de titre en Grand Chelem!
Il y eut bien quelques débordements, quelques balles qui giclèrent pendant le Match 1. Mais la principale débauche vint du «Monstre de Manacor», Rafael Nadal, lui-même! Jamais personne encore n'avait réussi à pousser l'Espagnol à la limite des cinq sets. Djokovic n'en gagna même pas un! L'ordre était respecté!
Match 2. L'espoir de France mit d'abord un peu de temps à se régler, à trouver ses marques. Puis, il chipa une manche à RF. La bataille fut intense, mais Federer réussit à faire cavaler Monfils suffisamment pour faire culbuter sa grande carcasse et, son tennis!
Point de surprise! La hiérarchie reste en place!
Dimanche, Nadal et Federer croiseront le fer, en finale de Roland Garros pour la troisième fois d'affilée. Déjà vu!....
Mais attention, si Roger réussissait à maîtriser Rafa?...
S'il remportait enfin ce seul titre qui lui manque?.....
S'il devenait le plus grand joueur de tous les temps?!!!....
Rêve?...Fantasme?... Utopie?...
Ben, voyons,......!