À Indian Wells, en ce moment, du côté des dames, il y a un bon coup à jouer. Les soeurs Williams sont absentes; Henin-Hardenne ne reprendra le collier qu'en Floride; Kim Clijsters revient d'une blessure et n'a pas encore tous ses repères; et Amélie Mauresmo est déjà éliminée.

Tout pour vraiment laisser un goût amer à Jelena Dokic. Si vous n'avez pas la mémoire trop courte, vous vous souvenez très bien de cette jeune, originaire de Croatie, ayant vécu une enfance en Australie qui s'était fait un nom ce jour de Wimbledon '99 en sortant la numéro 1 de l'époque, Martina Hingis. Dokic n'avait cessé de progresser et de faire des dommages. Elle se retrouvait numéro 4 mondiale à Montréal, en août 2002.

Jelena avait un père omniprésent. On a su, au fil du temps, qu'il était, en fait, un homme intransigeant, arrogant, voire même, violent.

Quelle force de caractère devait avoir cette jeune fille, encore adolescente, pour en arriver à performer à un si haut niveau! Que de qualités!... gaspillées! Ne cherchez plus Jelena Dokic au top du classement chez les dames: à Indian Wells, le week-end dernier, elle perdait en qualifications.

Aujourd'hui, elle n'est plus que 251e au monde, perdue, seule, sans confiance, sans joie!

Dernier potin: son père, Damir la brute, il y a quelques semaines, l'aurait frappée. Il lui a juste fait éclater le nez!

Comment peut-on être heureuse sur un court de tennis, quand notre quotidien se passe dans une arène?!!!