Cruauté et désolation...
Tennis jeudi, 26 juin 2008. 17:12 dimanche, 15 déc. 2024. 04:51
Alors qu'une pluie diluvienne s'abat sur l'Autriche pour la demi-finale de l'Euro 2008, il fait beau temps à Wimbledon depuis le début de la quinzaine anglaise.
Mais, déjà,certains joueurs ont croûlé, anéantis par l'adversité, bouffés par l'épreuve, emportés par la fatalité.
Elle a pourtant joué un incroyable match, Nathalie Dechy.
Intelligente, appliquée, précise et entreprenante, la Française,
après avoir gagnée le premier set, se procure non pas une,
mais deux balles de match à la deuxième manche!
La première tête de série, Ana Ivanovic, est moribonde.
Puis, c'est le coup du destin. La frappe mal appuyée de la Serbe frappe la bande du filet. Le temps s'arrête. Et Dechy, suspendue à son incroyable sort, croit qu'elle a un lendemain et qu'elle tient là, la plus grande victoire de sa carrière. Mais la balle, indifférente, se pose mollement devant Nathalie, et s'étouffe sur le gazon.
Nathalie Dechy portera ses ambitions jusqu'à 10-8 au troisième set. Mais, après 3h20 minutes, Ivanovic colle un baiser au filet de sa survie et Nathalie Dechy fond en larmes.
D'interminables pleurs, une douleur immense. Cruauté!
Les Serbes, au passé déchirant, abîmés par la guerre, balancent entre cruauté et désolation. Janko Tipsarevic a semé la consternation dans la clan Roddick. Quelques petites erreurs de jugement ont fait perdre pied à A-Rod. Tipsy s'est assuré de ne laisser aucun espoir à l'Américain. Ce dernier, pas assez audacieux, a vu son rêve anglais lui filer entre les cordes de sa raquette. Quitter au deuxième tour, quelle
désolation!
Désolante défaite pareillement pour Novak Djokovic. Le jeune talentueux, qui court après la 1ère place mondiale, fut stoppé net par son ancienne idole, médusé par la renaissance d'un ex-champion pour qui il voue encore trop d'admiration. Marat Safin ne fut pas méchant, ni sadique.
Il croqua tout simplement Novak, trop ébranlé, et sans soubresaut.
Quelle affliction!
Les Russes sont cruelles. De Roland Garros à Wimbledon, de Safina à Kudryavtseva, Maria Sharapova (peut-être trop américaine aux goûts des kamarades) fut malmenée sans être pour autant brutalisée. Car, Miss Sharapova s'étrangla elle-même. Peu performante avec ses balles au service,
elle perdit toute lucidité, toute compréhension du jeu. Facultés affaiblies, elle s'étiola.
Comme dans la chanson de J.P Ferland:«Petit à petit, on s'effiloche; on dégringole,....», Sharapova se mit à ressembler très rapidement à une gamine perdue,... une gamine en short, à court de solutions. Quel naufrage! Quel gaspillage!!
Mais, déjà,certains joueurs ont croûlé, anéantis par l'adversité, bouffés par l'épreuve, emportés par la fatalité.
Elle a pourtant joué un incroyable match, Nathalie Dechy.
Intelligente, appliquée, précise et entreprenante, la Française,
après avoir gagnée le premier set, se procure non pas une,
mais deux balles de match à la deuxième manche!
La première tête de série, Ana Ivanovic, est moribonde.
Puis, c'est le coup du destin. La frappe mal appuyée de la Serbe frappe la bande du filet. Le temps s'arrête. Et Dechy, suspendue à son incroyable sort, croit qu'elle a un lendemain et qu'elle tient là, la plus grande victoire de sa carrière. Mais la balle, indifférente, se pose mollement devant Nathalie, et s'étouffe sur le gazon.
Nathalie Dechy portera ses ambitions jusqu'à 10-8 au troisième set. Mais, après 3h20 minutes, Ivanovic colle un baiser au filet de sa survie et Nathalie Dechy fond en larmes.
D'interminables pleurs, une douleur immense. Cruauté!
Les Serbes, au passé déchirant, abîmés par la guerre, balancent entre cruauté et désolation. Janko Tipsarevic a semé la consternation dans la clan Roddick. Quelques petites erreurs de jugement ont fait perdre pied à A-Rod. Tipsy s'est assuré de ne laisser aucun espoir à l'Américain. Ce dernier, pas assez audacieux, a vu son rêve anglais lui filer entre les cordes de sa raquette. Quitter au deuxième tour, quelle
désolation!
Désolante défaite pareillement pour Novak Djokovic. Le jeune talentueux, qui court après la 1ère place mondiale, fut stoppé net par son ancienne idole, médusé par la renaissance d'un ex-champion pour qui il voue encore trop d'admiration. Marat Safin ne fut pas méchant, ni sadique.
Il croqua tout simplement Novak, trop ébranlé, et sans soubresaut.
Quelle affliction!
Les Russes sont cruelles. De Roland Garros à Wimbledon, de Safina à Kudryavtseva, Maria Sharapova (peut-être trop américaine aux goûts des kamarades) fut malmenée sans être pour autant brutalisée. Car, Miss Sharapova s'étrangla elle-même. Peu performante avec ses balles au service,
elle perdit toute lucidité, toute compréhension du jeu. Facultés affaiblies, elle s'étiola.
Comme dans la chanson de J.P Ferland:«Petit à petit, on s'effiloche; on dégringole,....», Sharapova se mit à ressembler très rapidement à une gamine perdue,... une gamine en short, à court de solutions. Quel naufrage! Quel gaspillage!!