(RDS) - Rafael Nadal était dans une telle réussite que l'inexorable pression a gagné Roger Federer.

Et c'est à peu près tout ce qu'a gagné le numéro un mondial, à part un set au passage.

Il a bien essayé de varier ses coups afin d'embêter le jeune Espagnol, mais il se butait inlassablement sur ce fichu coup droit. Plus d'une fois, il a trébuché; plus d'une fois, il a révisé sa partition sans pouvoir la modifier, revenant immanquablement à ce fichu coup droit.

Les points défilaient et se transformaient en balles de manches; le temps commençait à tromper le Suisse.

Et cette bizarre de journée, commencée avec retard, venteuse jusqu'à la bourrasque, prenait rapidement des allures de début de soirée parisienne, malvenue et incommodante.

Federer exigeât de quitter les lieux. Ce qui lui fut refusé. Et impitoyablement, il continuait de s'accrocher dans son fichu coup droit.

Implacablement, le match prit fin.

Le soir tombait sur un grand champion.