Durant toute la quinzaine Roland-Garros, on procédera à plus de 150 contrôles anti-dopages. Il y a quelques années, on n'effectuait que des tests d'urine, mais récemment on a décidé d'élaborer la procédure et, cette fois, on scrutera tout ce que le sang d'un joueur ou d'une joueuse peut contenir. L'intervention restera cependant la même. La première semaine du tournoi, on va s'immiscer dans la vie privée du joueur, à l'improviste. Si vous êtes chanceux à la loterie, méfiez-vous!

Par contre, à partir de la ronde des seize, tous les joueurs seront testés.

Alors, tant pis pour l'intimité! C'est comme ça que la jeune Bulgare Sesil Karatancheva, 17 ans, s'est fait coincer l'année dernière. Et coup de théâtre, le finaliste 2005, l'Argentin Mariano Puerta passait lui aussi à la casserole. Comme il s'agissait de sa deuxième offense, Mariano a été, quelques mois plus tard, suspendu pour une durée de huit ans. Une éternité pour un gros péché!

Ça lui apprendra de boire dans le verre de sa femme sans d'abord lui demander la permission! Je ne veux pas tourner en dérision les joueurs qui se font prendre la main dans le sac.

Et ça, même si des charlatans rôdent dans l'entourage de certains joueurs avec toute une pharmacopée de fioles et de potions.

Comme je ne veux pas mettre en doute le sérieux des organisateurs qui contrôlent eux-mêmes les principaux acteurs de leur propre spectacle.

Si Puerta avait gagné le tournoi, est-ce que le lendemain, on aurait eu l'audace d'autoriser les journaux de titrer, en première page: "Le champion de Roland-Garros est dopé!"

Le dossier est chaud et compliqué... et à suivre de près.

Pour l'instant, pas vu, pas pris !!