Il est allé au combat, Andy Roddick.

Prêt pour la bataille de la terre, cette guerre de tranchées qui justement peut vous pousser jusque dans vos derniers retranchements.

Dès le début des hostilités, il a utilisé les bonnes armes; dans son arsenal, un mélange de trajectoires arrondies, tenant l'échange; et des présences au filet tenant l'ennemi sur ses gardes.

Il fit bien des dommages à la carapace adverse. Il faisait bon le voir performer sur des terres souvent incertaines parce que non-américaines.

Mais, il a suffi d'un moment d'inattention et il perdit toute lucidité, laissant l'ennemi argentin s'infiltrer, injecter son poison et donner le tournis à un agresseur devenu souris, et soumis.

Roddick perd une autre bataille à Roland Garros. De quoi semer encore plus d'incertitude chez un joueur de plus en plus atteint moralement.

Les Américains ont quitté Paris.

Deuil chez l'Oncle Sam!