Sans arrière-goût
Tennis samedi, 8 juil. 2006. 16:46 dimanche, 15 déc. 2024. 05:32
Amélie Mauresmo aime les bons vins, mais elle adore de plus en plus les grands crus.
La fabrication du "Mauresmo Nouveau" mit beaucoup de temps et de patience avant d'arriver à pleine maturité.
Dès les débuts, les qualités ne manquaient pas.
Mais on dût attendre que le jeu de la nouvelle championne se bonifie. Les plus critiques surveillaient avec sévérité son vieillissement.
Et il en fallût du temps avant de savourer pleinement, jusqu'à l'ivresse.
La victoire en Australie, en début d'année, n'avait pas convaincu les plus sceptiques. En demi-finale, comme en finale, Clijsters et Henin-Hardenne avaient abandonné, laissant un goût d'inachevé en arrière-bouche. Au printemps, elle avait même eu l'indélicatesse de s'incliner hâtivement, une fois de plus, sur les terres de Paris, sa ville natale.
À Wimbledon, jamais numéro un mondiale ne fut plus ignorée. On ne voulait pas boire de son vin, lui préférant d'autres cuvées de d'autres terroirs. Mais on oubliait que, sur gazon, Amélie est bien capable de dérouler son jeu, de réagir au lieu de subir.
Avec panache, elle se sortit deux fois de situations fort compromises, devant Sharapova d'abord et, en finale, face à Henin-Hardenne.
Amélie Mauresmo est maintenant plus qu'une vraie championne, elle est une grande championne. Vraie championne, à cause de la qualité de sa raquette et de ses dons physiques. Mais grande, d'intelligence, d'honnêteté et de sensibilité.
À Wimbledon,on n'avait pas encore osé toucher à ce Château Suzanne Lenglen 1925, vieux de quatre-vingt-un ans.
On peut maintenant savourer le Château Mauresmo, enfin reconnu comme un des plus grands crus de France !!
La fabrication du "Mauresmo Nouveau" mit beaucoup de temps et de patience avant d'arriver à pleine maturité.
Dès les débuts, les qualités ne manquaient pas.
Mais on dût attendre que le jeu de la nouvelle championne se bonifie. Les plus critiques surveillaient avec sévérité son vieillissement.
Et il en fallût du temps avant de savourer pleinement, jusqu'à l'ivresse.
La victoire en Australie, en début d'année, n'avait pas convaincu les plus sceptiques. En demi-finale, comme en finale, Clijsters et Henin-Hardenne avaient abandonné, laissant un goût d'inachevé en arrière-bouche. Au printemps, elle avait même eu l'indélicatesse de s'incliner hâtivement, une fois de plus, sur les terres de Paris, sa ville natale.
À Wimbledon, jamais numéro un mondiale ne fut plus ignorée. On ne voulait pas boire de son vin, lui préférant d'autres cuvées de d'autres terroirs. Mais on oubliait que, sur gazon, Amélie est bien capable de dérouler son jeu, de réagir au lieu de subir.
Avec panache, elle se sortit deux fois de situations fort compromises, devant Sharapova d'abord et, en finale, face à Henin-Hardenne.
Amélie Mauresmo est maintenant plus qu'une vraie championne, elle est une grande championne. Vraie championne, à cause de la qualité de sa raquette et de ses dons physiques. Mais grande, d'intelligence, d'honnêteté et de sensibilité.
À Wimbledon,on n'avait pas encore osé toucher à ce Château Suzanne Lenglen 1925, vieux de quatre-vingt-un ans.
On peut maintenant savourer le Château Mauresmo, enfin reconnu comme un des plus grands crus de France !!