Pendant que l'un se reprend et, lentement et obstinément, recommence à grimper au classement, l'autre vient de glisser subitement. Une dégringolade. Même pas le temps de s'effilocher comme dirait Ferland.

Frédéric Niemeyer a terminé 2004 assailli de doutes, ébranlé, la confiance dans les talons.

Le travail accompli durant l'année n'avait pas encore donné ses fruits.

Mais, le Fred s'est bien préparé pendant sa saison morte; il a fait attention à sa santé et, surtout, il ne s'est pas raconté d'histoires.

Avec tout le sérieux qu'on lui connaît, il s'est humblement amené sur le circuit des cols bleus (les Challengers). Il a d'abord gagné quelques matchs. Puis, quelques séquences victorieuses plus tard, il atteignait une demie-finale et, enfin, ce week-end, une victoire à Joplin.

Plus important, tous ces matchs perdus aux bris d'égalité l'an passé lui appartiennent maintenant. Niemeyer est confiant. Cette confiance, plus dévastatrice qu'un lourd service à 250 milles à l'heure!

Simon Larose a terminé sa saison 2004 blessé.

Il vient de terminer sa carrière,.... blessé. Mais surtout, sonné et battu!

JEU, SET ET MATCH !!

Son dernier match n'a pas été perdu sur le terrain, mais il a tout de même été perdu entre les lignes.

"Au mauvais endroit, au mauvais moment!", avouait Larose.

Joueur flamboyant, très coloré et surtout très talentueux, Simon nous aura laissés sur notre appétit.

J'aime beaucoup Simon!

Je sais que plus d'une fois il a joué "dangereux"; que plus d'une fois, il a forcé la chance.

Comme le disait Arthur Ashe: "On ne peut pas toutes les gagner!"

Simon a perdu le dernier match, sèchement, platement!

Et même pas sur le Central! Mais, devant des milliers de personnes!

Tough Luck, Simon!!