À Roland Garros, chez les dames, triste campagne de Russie!

Dès le premier jour, la championne en titre, l'accrocheuse Myskina, envahit de doutes et de douleurs, n'arrive pas à nous livrer son coeur, comme elle l'avait si bien fait l'an passé.

La blonde cogneuse, Elena Dementieva, finaliste 2004, n'a pas suffisamment fait pour poursuivre le service. Rêvant de devenir numéro un, elle s'est perdue dans ses idées de grandeur.

Et aujourd'hui, Elena Likhovsteva, à vingt-neuf ans, donnait des signes de déroute. Elle est de l'ancien régime, démunie et trop peu armée pour la bataille de la terre.

La jeune Nadia Petrova, sans intention, vaincue sèchement, avoue ne plus se souvenir des beaux jours et du faste de Moscou. Elle n'a pas non plus profité de sa deuxième présence en demi-finale à Paris.

Neuvième joueuse mondiale, elle n'a encore jamais gagné de titre sur le circuit. Tout comme une certaine Anna Kournikova, à l'époque.

À tout prendre, ramenez-nous Anna K.! Au moins, on prenait plaisir; et on était tous très attentifs à... son jeu !!!