Alors que le déconfinement va de l’avant, que les disciplines sportives commencent à sortir de leur torpeur à travers le Québec, qu’en est-il de la course à pied ?

 Je peux vous assurer que les organisations aptes à planifier des événements pour cet automne n’attendent que le feu vert de la Santé publique et je vous assure, de source bien informée, qu’elles sont prêtes et ce depuis plusieurs semaines.

 Alors, lorsqu’elles recevront la permission, vous verrez apparaître les publicités qui vous inviteront à vous s’inscrire.

 Déjà, les compagnies de chronométrage piaffent d’impatience car on imagine les pertes de revenus qu’elles doivent encaisser depuis le début de la présence de la Covid-19. On ne fait pas fausse route en disant qu’elle tape du pied présentement.

 

Il y aura véritablement un feu de signalisation sur la ligne de départ et les adeptes partiront au feu vert.

 

Les responsables ont eu du temps pour activer leurs méninges dans le but d’offrir des courses sécuritaires. Par exemple, les présenter dans des parcs où on retrouvera beaucoup d’espace afin de favoriser le respect de ce fameux deux mètres, un mètre et demie ou finalement un mètre, on ne sait plus trop !

 Les départs de courses prendraient nécessairement plus de temps. On installerait un système de feux de circulation. Par vague de deux, trois ou quatre coureurs, en invitant les plus rapides en premier, les adeptes partiraient lorsque la lumière deviendrait verte. Puis, un laps de temps de quelques secondes suivrait avant le prochain départ à une prochaine lumière verte.

 Pour les postes de ravitaillement, chacun prendrait un verre d’eau ou une bouteille, sans que personne d’autre ne puisse y toucher. Concernant les lunchs d’après course, ils se retrouveraient disponibles sur une table appropriée où chacun des participants ramasserait le sien.

 

Courir avec distanciation, c'est possible de le faire.

 

« On doit utiliser un parcours facile à gérer et éviter les croisements de coureurs comme jadis. Aussi, pour débuter, on pourrait présenter un 5 km ou un 10 km et vérifier le déroulement », de dire un responsable.

 Certes qu’il faudra prévoir plus de temps pour l’ensemble de la présentation car le système pour les départs ralentira considérablement la cadence. Alors, faut-il anticiper un nombre limite de coureurs ? À cette question, seule la Santé publique dispose de la réponse et les organisations n’auront pas d’autre choix de suivre les recommandations qu’elles recevront.

 On imagine que la Fédération d’athlétisme du Québec s’occupe sérieusement de ce dossier. Il y a quelques jours, l’organisation du marathon de Québec a envoyé un sondage  à plusieurs coureurs qui parlait justement de cette reprise des activités. On voulait savoir si les coureurs accepteraient certaines règles si jamais on relançait les courses.

 

 

Des verres ou des bouteilles d'eau aux postes de ravitaillement seront disponibles et les coureurs devront se servir eux-mêmes.

 

J’imagine que les coureurs ont littéralement envahi ces sondages par un flux de réponses positives. Il sera intéressant de voir la suite. Personnellement, ce qui me tracasse est le nombre de coureurs qui pourrait être accueilli pour chacune des distances. Assurément qu’il faudra s’attendre à une limite.

 Au moment d’écrire ces lignes, je sais que certaines villes ont déjà accordé leur permission pour recevoir des courses.

 Je vous le dis, ça va se faire rapidement car dans certains cas, il se pourrait que la machine s'active dès le mois d’août pour des petites distances.

 J’ai hâte que la lumière tombe au vert et vous ?