Sans surprise, Georges St-Pierre a eu vent des déclarations de Marc Ratner, le vice-président du UFC, qui souhaite instaurer un système de tests antidopages hors compétitions dès janvier et il s’en réjouit à une condition.

« Il reste à voir si tout cela sera fait par une institution compétente et indépendante pour éviter un conflit d’intérêt », a noté GSP en martelant le clou.

Récemment, d’autres combattants ont été pris la main dans le sac et St-Pierre croit qu’un système fiable de vérification aurait une influence considérable sur les classements du sport.

« Je crois même que le classement changerait. Les gens qui se dopent sont émotivement, physiquement et mentalement dépendants sont de cela. Ils ne peuvent pas arrêter et, s’ils le font, ils tombent sur une pente descendante », a avancé le Québécois qui a été rencontré dans le cadre d’une soirée caritative.

L’athlète de 33 ans poursuit sa réflexion sur son avenir et ce dossier est lié à son verdict attendu.

« C’est certain que ça l’aura une influence sur mon choix. Je n’ai pas pris une décision finale et je n’ai pas pris ma retraite non plus. J’avais besoin d’une pause et j’avais besoin de me ressourcer ce qui me fait beaucoup de bien », a mentionné GSP sans fermer de porte ni en ouvrir.

De retour à l’entraînement, l’ancien champion émérite des mi-moyens a gagné en masse musculaire et il attend le feu vert des médecins pour pousser l’entraînement plus loin.

Confiant pour Bute et Carmont

Tenant l’entraîneur Freddie Roach en haute estime, St-Pierre se réjouit de l’association de ce dernier avec son ami Lucian Bute. 

« Il était bien entouré avant, mais quand tu subis une défaite crève-cœur, il faut changer des choses pas nécessairement car elles ne vont pas bien, mais pour reprendre confiance en soi. Un nouveau départ aide souvent dans ce sens », a-t-il affirmé.

Ainsi, il prétend que son allié Francis Carmont pourrait relancer sa carrière après avoir été évincé du UFC. 

« S’il perd confiance en lui, ça pourrait être très mauvais comme revirement de situation, mais ça peut aussi être la meilleure chose à survenir dans sa carrière. Ça l’incitera à changer des trucs dans sa vie et dans son entraînement. Le connaissant, il a plus le goût que jamais de revenir en force et c’est une chose qui lui manquait un peu. Ça lui enlèvera également une tonne de pression de procéder à deux ou trois combats à l’extérieur de l’organisation tout en lui redonnant le goût », a jugé St-Pierre.

*D'après une entrevue effectuée par Benoit Beaudoin