Le Québécois Marc-André Barriault était prêt combattre sans réel préavis pour l’UFC qui tente de relocaliser le gala qui devait avoir lieu à Londres la fin de semaine prochaine, mais ce ne sera possible.

L’UFC devait présenter un gala opposant en finale Tyron Woodley et Leon Edwards, sauf que les mesures prises par le gouvernement au Royaume-Uni font en sorte que l’événement ne peut avoir lieu.

Le président de l’organisation Dana White tente depuis de trouver un nouvel emplacement aux États-Unis, mais il a aussi besoin de combattants en raison des désistements. Edwards a d’ailleurs indiqué qu’il ne pourrait pas se battre en finale.

Barriault avait répondu à la requête de l’UFC pour l’une des places vacantes sur la carte, mais il ne pourra monter dans l’octogone pour des raisons administratives.

« J’ai moi-même fait la demande si c’était possible de soumettre mon nom. La seule chose, c’est que je n’ai pas de visa pour les États-Unis, donc je ne pourrais pas combler un vide », a-t-il précisé lors d'une entrevue à RDS.

Alors que plusieurs ligues ont suspendu leurs activités à la suite de l’expansion de la pandémie de coronavirus, l’UFC a retardé au maximum l'annulation de ses événements. Un gala a même été présenté au Brésil lors de la dernière fin de semaine sans qu’il y ait de partisans dans les gradins.

« Il y a beaucoup de questions à se poser, car c’est une situation qui va au-delà du sport et de la business. Je regarde le tout avec un œil attentif chaque jour afin de savoir vers quoi on s’en va. Pour le moment, on peut dire que les combattants ont été capables de combattre », a mentionné Barriault.

« Si je me mets dans cette situation avec tous les sacrifices qui y sont liés, c’est certain que le côté monétaire devient un gros enjeu dans l’équation. Nous n’avons pas le choix non plus de vivre avec la situation qui se présente », a-t-il ajouté.

Le dossier évoluant chaque jour, il est difficile de prévoir comment Dana White parviendra à présenter des galas avec des cartes presque complètes, alors que le scénario de Londres risque de se répéter.

Barriault doit lui-même être en action  le 20 juin prochain du côté de Saskatoon alors qu’il sera opposé à Oskar Piechota. Il tente de poursuivre sa préparation du mieux qu’il peut sachant très bien que des modifications peuvent survenir à tout moment.

 « C’est certain que leur objectif est de permettre aux combattants de la carte principale d’être en action. Je suis vraiment sceptique quant à la possibilité de voir une carte présentée dans sa totalité au cours des prochaines semaines », a souligné l'athlète de 30 ans.

« Je me pose la question avec tout ce qui se passe et je me dis que ce pourrait être décalé un peu pour la suite. Je dois affronter un combattant polonais, donc avec le voyagement, je ne sais pas ce qui va en être »,a-t-il convenu.

Barriault a encaissé trois revers consécutifs à ses débuts dans l’UFC. Il s’entraînement dorénavant à Montréal au Tristar Gym, du moins pendant qu’il lui est encore possible.