Grâce à l’instauration des nouvelles mesures encadrant les produits dopants au sein de l’UFC, plusieurs croient que Georges St-Pierre vient de remporter son plus gros combat en carrière.

Quelques instants après l’annonce, l’ancien champion des poids mi-moyens a partagé son enthousiasme via son compte Twitter.

« Très heureux d’apprendre que l’UFC annonce de nouvelles mesures concernant les tests antidopage aléatoires.»

L’une des raisons majeures qui a motivé Georges St-Pierre à se retirer de l’UFC était justement le manque de rigueur de l’organisation concernant les cas de dopage.

Plusieurs changements à prévoir

Les nouvelles mesures annoncées par les dirigeants de l’UFC seront actives dès le 1er juillet 2015.

Tous les combattants, sans exception, seront testés le soir de leur combat et 50% d’entre eux devront se soumettre aléatoirement à des tests durant leur camp d’entraînement. Les combattants qui prennent part à des combats de championnat ou à l’événement majeur d’un gala seront systématiquement soumis à des tests de dépistage durant leur camp d’entraînement et après l’événement en question.

Les athlètes qui échoueront à un test antidopage seront suspendus pour une période de 2 à 4 ans, dès leur première offense.

Selon le président de l’UFC, Dana White, la durée des suspensions est une bonne manière de faire réfléchir davantage les athlètes sur une potentielle consommation de produits dopants.

« Pour faire beaucoup d’argent, certains vont prendre le risque d’être suspendus 9 mois. Mais une suspension de 2 à 4 ans menace leur carrière. Ce n’est pas le même rapport de risque.»

S’attaquer à la source du problème

Le fait que 50% des combattants d’une carte et ceux qui prendront part à des combats de championnat ou à l’événement majeur d’un gala doivent passer des tests vient réellement s’attaquer à la source du problème.

Les athlètes connaissent le temps nécessaire pour qu’un produit dopant disparaisse de leur organisme. Il arrive donc que des combattants utilisent des stéroïdes durant la majorité de leur camp d’entraînement et cessent leur utilisation afin de ne pas échouer à un éventuel test.

« En 2013-2014, 2,4% des combattants qui ont passé des tests le soir de leur combat ont échoué, alors que parmi ceux qui ont passé des tests pendant leur camp d’entraînement, 27% ont échoué. Il y a donc un problème concernant ce qui se passe avant les combats », a expliqué Stéphane Patry, un expert de l’UFC, lors d’une entrevue à RDS.