La Formule 1 donnera son coup d’envoi en fin de semaine pour la saison 2021 et pendant ce temps, le Grand Prix du Canada attend de connaître son sort.

De passage dans les studios de l’Antichambre, le promoteur du GP en sol canadien François Dumontier a indiqué qu’il était en discussions avec le gouvernement fédéral et provincial afin d’en arriver à une entente pour la présentation de la course au circuit Gilles-Villeneuve.

Alors que selon le calendrier de la F1, la course doit avoir lieu le 13 juin prochain, Dumontier s’attend à obtenir une réponse des différents gouvernements dans les prochains jours.

« Avec les autorités, nous avons convenu, qu’il ne faudrait pas dépasser la fin de semaine de Pâques, donc c’est pourquoi je m’attends à une réponse dans les prochains jours. »

« Il y a encore beaucoup d’incertitudes lorsqu’on regarde la situation de la pandémie au Québec en général. La F1 veut venir à Montréal, c’est une évidence. C’est une étape importante du championnat et ils ont un plan robuste sur le plan sanitaire. »

« Évidemment nous avons de la préparation avant le Grand Prix. Si jamais nous ne pouvons pas présenter le Grand Prix en juin, la Formule 1 ne laissera pas cette fin de semaine vide, donc elle va l’offrir à un autre pays », a-t-il soutenu. 

Après avoir été reporté une première fois en 2020 en octobre, les organisateurs de l’événement n’ont eu d’autres choix que de finalement annuler la présentation de la course. Dumontier soutient que plusieurs scénarios sont évalués, tant avec la présence de partisans dans les gradins qu’une course tenue à huis clos.

Il précise toutefois que si jamais le GP ne devait pas avoir lieu en juin, il serait difficile de l’envisager à l’automne comme la F1 a un calendrier chargé avec 23 courses.

« On regarde tous les scénarios et nous serions très heureux de présenter un Grand Prix au Canada que ce soit à huis clos ou avec un autre scénario avec des spectateurs. »

« L’an dernier, il y avait eu un report du Grand Prix avec en octobre. Cette année, ce serait un peu plus difficile comme il y aura 23 courses et plus on va avancer dans la saison, la campagne de vaccination va être avancée dans plusieurs pays », a reconnu Dumontier.

L’un des enjeux relève de la période de quarantaine exigée par le gouvernement fédéral pour les personnes qui arrivent au pays. Alors qu’il a été annoncé un assouplissement pour les joueurs de la LNH, avec une quarantaine de sept jours au lieu de 14, Dumontier espère un traitement dans ce sens pour la Formule 1.

Il souligne qu’avec la réalité du calendrier, les équipes sont sur le circuit de Bakou la semaine avant leur arrivée à Montréal, donc même une quarantaine de sept jours ne paraît pas possible.

« Quand on regarde le calendrier cette année, le 6 juin il y a une course à Bakou en Azerbaïdjan. Donc même un sept jours, c’est presque impossible à réaliser. »

Si la Formule 1 ne devait pas s’arrêter à Montréal une fois de plus cette année, Dumontier ne s’en fait pas pour l’avenir du GP au Canada, mais il aimerait pouvoir offrir ce spectacle aux amateurs.

« Nous avons un contrat valide jusqu’en 2029 et c’est ferme », a-t-il rassuré.

« Je ne pense pas qu’il y aurait une inquiétude, mais ce serait dommage de ne pas présenter un Grand Prix pour une deuxième année consécutive », a-t-il ajouté.

 En ce qui concerne la saison, Dumontier s’attend à ce que la combinaison de Sebastian Vettel et Lance Stroll chez Aston Martin permette à l’écurie d’être au plus fort de la course pour le troisième rang chez les constructeurs. Une campagne qui devrait encore voir Mercedes se démarquer selon lui.