La pause aura été de courte de durée pour Lance Stroll est les pilotes de F1 alors qu’ils seront déjà de retour en piste cette fin de semaine avec le Grand Prix de Chine.

Même si sur papier, le pilote québécois chez Williams connaît un meilleur départ que lors de la dernière saison alors qu’il n’avait pu compléter ses trois premières épreuves, l’état de la voiture inquiète en ce début d’année.

Stroll peut cependant s’encourager, alors qu’il avait semblé se plaire sur le circuit de Chine l’an dernier lors des qualifications. Ce dernier avait été en mesure de mener sa voiture jusqu’en Q3.

 « J’ai de bons souvenirs en Chine, même si dimanche ce n’était pas une bonne course. Le samedi je m’étais qualifié dixième en participant à la Q3 et ce sont de bons souvenirs. »

Le dénouement de la fin de semaine n’avait pas été celui espéré alors que Stroll n’avait pu rallier le fil d’arrivée. Cette saison, les ennuis sont tout autre. Après avoir signé deux 14e positions en autant de course pour amorcer le calendrier, le Québécois ne cache pas qu’il reste encore beaucoup de travail à faire sur la monoplace afin qu’elle soit compétitive. Il ne s’attend d’ailleurs pas à pouvoir réaliser le même tour de force que l’an dernier lors des qualifications.

« J’espère, mais c’est encore difficile à dire. Pour le moment, on n’est pas en position de se battre pour le top-10, mais si on règle nos problèmes, c’est très possible », a indiqué celui qui est toujours à la recherche de premiers points cette saison.

L’état de la voiture ne doit cependant mettre un voile sur la progression de Stroll en piste. Ce dernier note d’ailleurs certains éléments positifs dans son pilotage, notamment lors des départs. Lors du Grand Prix de Bahreïn, il a été en mesure de gagner cinq positions lors du lancement de l’épreuve. Stroll ne cache pas que la tenue de sa monoplace peut parfois le forcer à être un peu plus agressif dès le signal de départ.

« Il faut prendre un peu de risques, mais de la bonne façon. Si c’est un gros risque, ce n’est pas nécessaire d’y aller, car la course est longue. Pourtant à ce moment-ci, on n’est pas très rapide comparativement à l’an passé. Il faut donc prendre un peu plus de risques pour gagner des positions », soutient le pilote de 19 ans.

Le travail d’équipe est plus que nécessaire afin de tenter de trouver les pépins techniques et pour apporter les modifications nécessaires. La communication entre le pilote chez Williams et les mécanos de l’écurie sont plus que cruciales dans pareille situation.

 « J’essaie de guider l’équipe dans la bonne direction, car en étant au volant, je peux sentir davantage les problèmes. En même temps, c’est l’équipe qui développe la voiture en amenant les bonnes pièces. On tente d’améliorer la voiture. »

Stroll se dit tout de même confiant que l’équipe parviendra à effectuer les réglages nécessaires en cours de saison afin d’offrir une voiture compétitive.

 « Oui j’ai espoir, mais on ne sait pas quand. On a des gens dans l’équipe qui ont beaucoup d’expérience et qui ont construit des voitures très compétitives par le passé. Je crois que si nous faisons un bon travail, si on améliore la situation, on peut faire un bon pas vers l’avant », explique-t-il.

Le Québécois ne cache pas cependant qu’ils ne sont pas les seuls à travailler sur leur voiture afin de la rendre encore plus performante. Toutes les écuries ont la même approche. Il est donc difficile de savoir à quel point les changements apportés pourront avoir une incidence positive en piste.

« Il n'y a pas de promesses en Formule 1, car on ne sait jamais. Tout le monde améliore sa voiture, mais on travaille très fort pour changer quelque choss. On veut faire de grands pas en avant, car on est loin d’où on veut être  », mentionne-t-il.

Les qualifications du Grand Prix de Chine se tiendront dans la nuit de vendredi à samedi. Vous pourrez suivre toute l’action dès 1 h 45 sur les ondes de RDS.