Le Néo-Zélandais Scott Dixon (Chip Ganassi), déjà dans la légende de l'IndyCar avec six titres de champion, tentera de cimenter un peu plus son statut en briguant un deuxième sacre aux 500 Miles d'Indianapolis, où il s'élancera en position de tête dimanche.

Ce sera la cinquième fois de sa carrière, la quatrième en huit ans, que le pilote vétéran de 41 ans partira en pointe de la grille sur le célèbre circuit ovale de 2,5 miles (4 km), autour duquel quelques 300 000 fans seront présents.

Vainqueur en 2008, Dixon a bouclé les quatre derniers tours de qualification, dans le « Fast 6 », à une vitesse moyenne de 234,046 miles par heure, soit 376,586 km/h.

« Une position de tête, c'est fantastique et c'est un privilège, mais tout le monde veut gagner », a-t-il rappelé cette semaine. « Au sein de l'équipe, tout le monde se sent très bien dans cette situation, mais pas aussi bien que lorsque j'ai gagné en 2008, donc je veux qu'on renoue avec ce sentiment. » 

Le pilote « kiwi » va participer à son vingtième Indy 500. Il a déjà bouclé 570 tours depuis ses débuts et pourrait battre le record de 644 effectués par le quadruple vainqueur de l'épreuve Al Unser Sr.

Son coéquipier Alex Palou, champion IndyCar en titre, partira juste derrière lui, en espérant cette fois faire mieux que sa deuxième place l'an passé, le Néerlandais Rinus VeeKay (Ed Carpenter Racing) complétant la première ligne.

L'Espagnol avait été dépassé dans l'avant-dernier tour de l'année dernière par Hélio Castroneves (Meyer Shank). Le Brésilien, qui remportait là son quatrième titre dans cette course, partira loin dimanche, en 27e position sur la 9e ligne, son coéquipier français Simon Pagenaud, vainqueur en 2019, s'élançant en 16e position.

« J'ai fait tout ce que je savais faire à ce moment-là. C'était la première fois que je menais une course ovale. Ce n'était pas facile. Mais j'ai beaucoup appris de cela. J'espère avoir la même opportunité cette année et que mon jour viendra ici », a dit Palou. 

Les Chip Gagnassi ont régné en maîtres lors des qualifications, puisque leurs trois autres bolides, pilotés par le Suédois Marcus Ericsson (5e), le Brésilien Tony Kanaan, vainqueur de l'épreuve en 2013 (6e) et l'ancien champion de la Nascar Jimmie Johnson (12e), s'élanceront des quatre premières lignes sur la grille de départ. En espérant décrocher une 6e victoire qui serait la première depuis celle de l'Écossais Dario Franchitti en 2012.

La grille de cette 106e édition, la plus rapide de l'histoire avec une vitesse moyenne en qualifications de 231,023 mph, soit 371,795 km/h, comprend huit anciens vainqueurs et sept recrues, dont le Français Romain Grosjean (Andretti), le mieux positionné d'entre-eux sur la troisième ligne (9e).

L'Australien Will Power (Penske), meneur au classement général de la saison, partira au milieu de la quatrième ligne (11e). 

Enfin, au rang des records à battre, outre la possibilité pour Castroneves de devenir le premier quintuple vainqueur des 500 Miles, Rinus VeeKay, pourrait devenir à 21 ans le plus jeune à y triompher devant l'Américain Troy Ruttman, qui avait 22 ans en 1952. 

Certes le mieux placé, puisque sur la première ligne, il ne sera pas le seul à viser cet exploit. Les Américains David Malukas (Dale Coyne Racing), 20 ans, et Colton Herta (Andretti), 22 ans, qui partiront en 13e et 25 positions, ainsi que le Danois Christian Lundgaard (Rahal Letterman Lanigan), 20 ans, qui s'élancera de la 31e place, le peuvent aussi.