Stephen Welsh suspendu trois ans pour dopage
Cyclisme mardi, 21 juil. 2015. 18:03 lundi, 2 déc. 2024. 08:01Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) vient d’annoncer que Stephen Welsh, un athlète en cyclisme, vient de se voir imposer une suspension de trois ans pour violation des règles antidopage. Cette violation pour possession de substances interdites (clenbutérol, testostérone et érythropoïétine) s’est produite à Tucson, en Arizona.
Avant que le CCES n’allègue une violation des règles antidopage à l’encontre de M. Welsh, ce dernier a rencontré volontairement le CCES, collaboré à l’enquête en cours et admis sans détour avoir enfreint les règles antidopage. Étant donné que M. Welsh a avoué sans délai la violation et accepté de renoncer à une audience, il a pu demander une réduction de la période de sanction conformément à la règle 10.6.3 du Programme canadien antidopage (PCA), Partie C. Au moment d’évaluer l’éventualité d’une réduction de sanction, le CCES s’est appuyé sur sa conviction que M. Welsh avait dit la vérité en affirmant qu’il ne faisait pas usage de drogues susceptibles d’améliorer sa performance et n’avait pas utilisé les substances interdites qu’il s’était procurées. C’est pourquoi d’un commun accord, l’Agence mondiale antidopage (AMA) et le CCES ont convenu de ramener sa sanction à une suspension de trois ans, laquelle prendra fin le 2 juillet 2018.
« C’est avec énormément de tristesse que je vais commenter la sanction pour dopage qui vient de m’être imposée », a déclaré M. Welsh. « J’ai terriblement honte de mes gestes et je regretterai à jamais mon manque de jugement. Je tiens à souligner que ma famille, mon entraîneur, mes amis, mon équipe et mes coéquipiers ignoraient tous ma décision de commander des substances interdites. J’ai collaboré pleinement avec le CCES par besoin d’honnêteté et pour témoigner de mes expériences du dopage dans le sport du cyclisme. Je suis fier de n’avoir jamais utilisé de substances dans le but de rehausser ma performance. J’espère que mon expérience aidera à éclairer et informer d’autres jeunes athlètes sur les risques et dangers du dopage et à les encourager à ne pas succomber au désir de victoires à tout prix. »
Conformément à la règle 7.10 du PCA, une copie de la lettre dans laquelle le CCES énonce les motifs de sa décision a été affichée.
Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport est l’organisme national indépendant et à but non lucratif responsable de l’administration du Programme canadien antidopage. En vertu des règles du PCA, le CCES est tenu de rendre publique toute violation aux règles antidopage.