Un passionné, depuis des lunes !

 

L’un des grands connaisseurs en la matière.Fournier

 

Par ses propos, Éric Fournier dérange et  influence dans la course à pied au Québec

 

Libre d’opinion, sa ligne de pensée et d’analyse est respectée. On le prend en considération lorsqu’il parle, lorsqu’il agit.

 

Du sérieux.

 

Il a organisé durant cinq ans la Coupe Dix-30, un événement qui réunissait l’élite provinciale dans ce sport.

 

Aujourd’hui, à son avis, comment se porte la course à pied au Québec ? « Notre relève est très forte. Nous disposons d’athlètes féminins et masculins qui peuvent courir en bas de 14 minutes sur 5 km, ce qui était impensable, il y a à peine 7-8 ans ! »

 

Il entrevoit l’avenir d’un bon œil. « Nous sommes partis de loin mais ça va bien. On peut maintenant installer des athlètes d’ici à l’échelle canadienne et je pense que nous sommes en train de redresser la barre. Toutefois, la mission est loin d’être terminée.»

 

 

UN PROJET

 

Il parle d’une philosophie à installer parmi la population. Il cite la Norvège en exemple, un pays moins populeux que le Québec, un Fournier-5modèle à suivre qui prend origine de leur culture. « Fin des années 80, début des années 90, nous avons traversé un pic intéressant causé par les jeux Olympiques de 1976 à Montréal. On performait et les records établis ont tenu le coup pendant plusieurs années. Par la suite, les gens se sont réorientés vers d’autres sports car notre structure s’était effritée. »

 

Il y a aussi les budgets qui ont été coupés. Un buzz qui aura duré une dizaine d’années.

 

Il mentionne l’organisation du Rouge & Or de l’université Laval à Québec qui vers 2010-2014,  a profité du succès remporté par son équipe de football pour soutenir un programme en athlétisme. On voyait alors une relance, une première génération et un retour aux performances. »

 

Suite à ses implications, Éric s’est servi de sa tribune pour rester en contact étroit avec les coureurs élites actuels. On les retrouve d’ailleurs pour la plupart parmi ses amis sur les réseaux sociaux. Retraité depuis l’an dernier, il travaille actuellement à un projetFournier-4 sur lequel il ne veut pas trop élaborer mais qui pourrait procurer de la profondeur et de la solidité que la course à pied aurait besoin.

 

« Il existe un beau potentiel au Québec, il faut simplement s’en occuper avec un système de développement. Il nous manque quelque chose pour réunir les athlètes après leur passage universitaire », s’est-il contenté de résumer pour l’instant. Il faudra surveiller cette idée au cours de la présente année.

 

 

UN RÉVEIL

 

À ses yeux, la pandémie aura suscité un réveil chez les Québécois. « On voit une maturité qui se développe, les gens deviennent de plus en plus sensibles à l’activité physique. On doit rendre la population plus active. Pierre Lavoie a d’ailleurs fait un bout de chemin en ce sens. On doit continuer à pousser dans cette direction tout en développant un sentiment d’appartenance. »

 

Établir une force de frappe devient indispensable dans une démarche qui pourrait permettre au Québec de retrouver ses lettres de noblesse et disposer d’une base solide et enviable, particulièrement pour le sport d’endurance.

 

Fournier croit que le moment n’a jamais été aussi favorable car les gens se soucient de plus en plus de leur santé, de leur bien-être.

 

À 17 ans, Nolan Turgeon dispose déjà d’un standard international. Que dire de Thomas Fafard qui aux yeux de Fournier, dispose du potentiel pour s’attaquer éventuellement au fameux record d’Alain Bordeleau sur marathon.

 

« Avant la pandémie, on estimait à plus de 350,000 personnes qui couraient au Québec  et je vous dis que le haut de cette pyramide Fournier-1est solide. Alors, j’estime que dans les deux ou trois prochaines années, d’intéressantes performances surgiront. »

 

Intéressantes observations, vous ne trouvez pas !

 

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