L’évolution construit le monde. Elle nous sert de guide.

 

À la course à pied, les changements dans l’attitude des adeptes ont considérablement fait évoluer la situation. On parle d’une progression normale dans la vie. Illogique de traverser les années en régressant.

 

Et c’est tant mieux ainsi.

 

Il y a eu cette époque où il devenait facile d’abaisser les autres dans la course à pied. Une fois sur deux, on ramenait ça à la blague mais il n’en demeure pas moins que dans certaines situations, les propos laissaient des cicatrices. J’ai malheureusement traversé ces années.

 

Inévitablement, cette attitude hargneuse provoquait des traces gênantes derrière nos pas, bloquant du même coup toute tentative d’ouverture d’esprit,Sourire 2 d’émancipation.

 

Comme c’est souvent le cas, le temps a fait son œuvre. Il nous a donné l’opportunité de penser, de réfléchir, d’agir.

 

Aujourd’hui, la course à pied est accessible et donne droit à une pratique saine et responsable. On ne cesse de vanter le climat qui règne dans ce milieu et parmi les groupes qui sont créés ici et là.

 

 

UN DANGER QUI S’ÉTEND

 

Par contre, le travail ne s’est pas fait équitablement et là je veux apporter une comparaison avec d’autres milieux. Vous me voyez venir ? Malheureusement, les propos et les écrits qui concernent la pandémie actuelle ne reflètent pas le respect qu’on serait en droit de s’attendre avec une population dite civilisée. Je remarque de plus en plus un laisser-aller qui cause des débordements, particulièrement sur les réseaux sociaux.

 

À ceux ou celles qui osent prendre les moyens pour renverser le verre, je leur dirais d’aller courir, marcher pour tenter de méditer avant de lancer n’importe quel commentaire publiquement ou même au sein d’une même communauté.

 

Le danger de ridiculiser les autres doit nécessairement se faire oublier.

 

Je crois que les adeptes de la course à pied arrivent à éviter cette vague de défoulement qui déferle dans la population en général présentement et il faut espérer qu’ils continueront à le faire. Il serait malheureux de retourner en arrière alors que les dix ou quinze dernières années auront servi à redresser la barque qui ne cessait de prendre l’eau.

 

 

PROVOQUER DES SOURIRES

 

En général, je n’aime pas ce que je vois. Est-ce un surplus de sagesse qui me fait penser de cette façon ?

 

Je déteste les chicanes, je les évite et je vais fuir ceux ou celles qui se font un malin plaisir d’en provoquer. Je voue trop de respect envers l’être humain pour bafouer l’estime des gens.

 

On ne se moque pas des autres dans le merveilleux monde de la course à pied car on a compris que le respect de l’autrui provoquait des sourires sur les visages des personnes.

 

On doit conserver cette attitude et donner l’exemple. Notre force de frappe est puissante, nous devons nous en servir.

 

 

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