Toute une métamorphose !

 

Le moins que l’on puisse dire.

 

L’Américain Ryan Hall s’est illustré pendant plusieurs années sur la distance marathon avec des participations au prestigieux marathon de Boston et aux jeux Olympiques de Pékin où il a terminé au 10e rang.Hall 4

 

Aujourd’hui âgé de 38 ans, il détient le record des États-Unis pour le demi-marathon le plus rapide avec un temps exceptionnel de 59 minutes et 43 secondes.

 

Il bénéficiait du profil idéal pour se distinguer sur de longues distances.

 

Avec un palmarès des plus garnis, il a sûrement considéré qu’il avait fait le tour lorsqu’il a officiellement pris sa retraite en 2016. Plusieurs croyaient que cette décision allait être temporaire, qu’il allait revenir éventuellement après une pause de quelques mois, quelques années.

 

Peu de temps après son retrait de la scène internationale, il a cru bon de se consacrer à l’haltérophilie et comme il l’avait fait en course à pied, il y a mis les bouchées doubles. De sorte que présentement, lorsqu’on le regarde, jamais on ne pourrait imaginer qu’il fut un champion en marathon.

 

 

LE MILE EN 5:28

Mais détrompez-vous ! Il peut encore se débrouiller admirablement bien à la course à pied car lors d’un récent entraînement, il a levé un poids de 500 lb avant de courir le mile en 5 minutes, 28 secondes, un exploit remarquable.

 

« J’ai voulu me consacrer à l’haltérophilie dans le but de récupérer une partie de ma force physique que des années d’entraînement à distance avaient détruite. Mon corps était usé », a-t-il confié.

 

Hall 1La grande détermination que Hall a démontrée lors de sa carrière de marathonien se reflète maintenant dans cette seconde orientation. Ses entraînements sont réguliers et comportent très peu de cardiovasculaire, donc, de la course à pied à l’occasion. Il frappe sur un sac de sable quatre fois par semaine pendant vingt minutes. « Je constate que mon corps peut changer rapidement en quelques semaines, c’est fascinant ».

 

Habitué à s’illustrer lors des marathons grâce à son talent exceptionnel, Hall a trouvé une formule qui arrive à compenser pour son surplus d’adrénaline dont il a toujours disposé.

 

 

UNE GÉNÉTIQUE HORS DU COMMUN

 

Pas facile d’accrocher ses souliers lorsque vous avez dominé la scène mondiale du marathon.

 

« Lorsque je courais des marathons, habituellement, je n’arrivais même pas à tenir mon rythme régulier à six mois de la course. Avec un plan d’entraînement cohérent et holistique, le changement positif s’avère inévitable. Il s’agit tout simplement de s’y consacrer sérieusement. »

 

Il faut comprendre que Ryan Hall possède une génétique hors duHall 5 commun. On peut le voir actuellement. Ses projets ont été modifiés et il parvient encore à retrouver une partie de l’effervescence qu’il obtenait via la course à pied.

 

Le physique de Hall a subi d’importantes transformations mais il n’en demeure pas moins que le talent va toujours demeurer.

 

 

Aussi à lire :Un geste de Dieu ?

Pour plus de contenu dans ce genre, abonnez-vous au groupe RDS | En Forme