Padraig Harrington avait l'intention d'amener avec lui à Whistling Straits au Wisconsin un groupe de 150 personnes prêtes à prendre d'assaut la Coupe Ryder et à encourager les représentants d'Équipe Europe.

« Ça se limite maintenant à quatre personnes, ou quelque chose comme ça », a raconté un Harrington à l'air découragé, à quelques mois de la traditionnelle compétition par équipe qui doit se jouer du 25 au 27 septembre.

La pandémie de COVID-19 a complètement chamboulé le calendrier sportif, mais la Coupe Ryder y demeure... pour l'instant.

Harrington, qui est le capitaine de la formation européenne, est conscient que plusieurs partisans irréductibles de la Coupe Ryder auront moins d'intérêt pour la compétition entre les États-Unis et l'Europe si on force les deux formations à jouer à huis clos.

Rory McIlroy et Brooks Koepka, deux des golfeurs les plus en vue sur la planète, sont d'ailleurs au nombre des joueurs à avoir posé la question : « Quelle est la valeur d'une Coupe Ryder si elle est jouée sans partisans? »

« Mes amis qui ne jouent pas au golf apprécient la Coupe Ryder en raison de l'électricité dans l'air, de l'excitation. C'est d'ailleurs pourquoi les joueurs l'aiment autant. Ça manquera à l'expérience », a admis Harrington en entrevue avec l'Associated Press.

« Si le tournoi a lieu, ce sera à huis clos, a-t-il prédit. Ou sans la portion européene des partisans, à tout le moins. »