C’est le début de la saison dans la Ligue nationale de hockey. On est à déterminer les deux équipes qui participeront aux Séries Mondiales au baseball et on en est à disputer les matchs de la sixième semaine de la saison dans la NFL.

Et voilà qu’après une semaine de répit à la suite de la présentation de la Coupe Ryder, c’est le début de la nouvelle saison sur le circuit PGA Tour. De son côté, le Circuit européen n’a pas encore déterminé son grand champion puisqu’il reste encore quatre tournois réguliers et quatre tournois éliminatoires comptant pour la « Course vers Dubaï ». Malgré tout, le grand cirque du golf recommence.

Le constat général au terme du Championnat du Circuit disputé à Atlanta il y a quelques semaines était fort simple : les joueurs étaient vidés par un horaire trop chargé et n’avaient plus l’énergie nécessaire pour offrir des performances valables. Cela dit sans enlever quoi que ce soit à Billy Horschel qui a remporté les grands honneurs.

Quarante-six tournois au calendrier en l’espace d’un an. Ça ne laisse pas beaucoup de périodes de repos. Il est évident que les golfeurs professionnels ne peuvent s’inscrire à toutes ces compétitions d’autant que certains de ces tournois sont disputés simultanément mais il reste que pour ceux qui sont toujours à la limite de conserver leur droit de jeu ou qui veulent absolument améliorer leur sort, l’exercice risque de coûter cher à plusieurs égards.

Et à la lumière des résultats obtenus au cours de la dernière saison, on se rend compte qu’ils n’ont guère le choix que de participer à la portion automnale du calendrier et de profiter au maximum des opportunités offertes. Qui conque ne tenant pas compte de ces sept tournois en six semaines en octobre et novembre risque fort d’en payer le prix au classement de la Coupe FedEx. Les joueurs n’ont plus le choix.

Fini le temps des joueurs vedettes qui limitaient leurs sorties aux tournois majeurs et tournois invitations. Dorénavant la norme se situe entre 25 et 30 tournois par année, uniquement sur le circuit nord-américain. Quel contraste avec les joueurs vedettes des années 1970 et 1980 qui disputaient tout au plus une vingtaine de tournois.

Comme si le classement final de la saison n’était pas suffisant pour les obliger à jouer le plus de tournois possible, il faut aussi tenir compte qu’ils devront miser sur les résultats de la présente saison pour établir leur classement en vue d’une participation aux Jeux Olympiques de Rio. Ceux qui voudront prendre part à ce rendez-vous d’importance n’auront d’autre choix que d’accumuler les bons résultats et de le faire sur une période de près d’un an.

Aussi bien profiter du mois de décembre qui offre quelques semaines de répit, sinon il y en a quelques-uns qui risquent de trouver que ce sera difficile de grimper à bord d’un train qui est déjà en marche et qui file à vive allure.

Ça recommence effectivement en fin de semaine.