La ville de Kazan, en Russie, est située à 720 kilomètres à l'Est de Moscou et est peuplée d'un peu plus de 1,2 million habitants. C'est à cet endroit qu'Andrei Markov, accompagnée de toute sa petite famille, a décidé de poursuivre sa carrière, après 16 saisons passées avec le Canadien de Montréal.

« La ville de Kazan a plus de 1000 ans. Il y a beaucoup d'histoire ici. Les habitants ont leur propre langue et leur propre religion. Les gens sont gentils ici et ils se respectent. C'est une ville similaire à Montréal. »

« La ville est plus petite que Moscou, mais c'est une très belle ville. Les gens aiment beaucoup le sport. L'Ak-Bars est une équipe avec une riche histoire. Le but est le même, c'est-à-dire de remporter le championnat. Les partisans s'attendent à ce que l'équipe gagne, ce qui ajoute à la pression. En même temps, les joueurs savent qu'ils doivent tout donner tous les matchs. »

« L'organisation est formidable et nous avons un bon groupe de joueurs dans l'équipe. Nous sommes comme une famille. La plupart des gars habitent dans le même édifice, ce qui fait que nous passons beaucoup de temps ensemble. Nos enfants peuvent jouer ensemble. Nous sommes bien encadrés et nous avons tout ce dont nous avons besoin.  L'organisation fait tout pour les joueurs, qui n'ont qu'à se concentrer sur le hockey.»

En signant un contrat avec l'Ak-Bars Kazan, Markov retrouvait un entraîneur qu'il connaissait bien en Zinetoula Bilialetdinov.  « Lorsque j'ai pris la décision, je savais qu'il était l'entraîneur. Je le connais depuis longtemps et il a fait de moi un meilleur joueur. »

« Je l'ai pris en charge quand il avait 17 ans avec l'équipe de Voskressensk alors qu'il était joueur de centre, se souvient Bilialetdinov.  Depuis ce temps, la qualité de son jeu s'est grandement améliorée et il est devenu l'un des meilleurs joueurs de la LNH. Avec la qualité de son jeu et son éthique de travail, il peut apprendre beaucoup de choses aux jeunes de l'équipe. »

« Lorsque j'étais petit, a dit Vladimir Tkachev, un coéquipier de l'ancien défenseur du Tricolore. Je n'aurais jamais cru un jouer avec Andrei Markov. Il est une vedette de la LNH et ici en Russie. Il tente toujours d'enseigner aux jeunes joueurs et il mérite d'être notre capitaine. »

Markov doit s'adapter à sa nouvelle réalité non pas seulement sur la patinoire, mais également à l'extérieur de celle-ci. De nature plutôt réservée, le capitaine de l'Ak-Bars Kazan est la tête d'affiche de sa formation. « Je ne suis pas type de joueur qui cherche à être dans les magazines, mais c'est toutefois normal que l'équipe nous demande de participer à des campagnes publicitaires et promotionnelles. C'est bon aussi pour les athlètes, car ça permet d'être davantage reconnu dans la rue. J'en avais l'habitude à Montréal. »

Markov a avoué qu'il s'ennuyait de Montréal où il a passé 16 années dans la LNH.