Le directeur général du Canadien de Montréal Marc Bergevin a affirmé dimanche qu'il n'avait pas été mis au courant des allégations d'agression sexuelle visant un instructeur des Blackhawks de Chicago, durant son passage avec l'équipe en 2010.

Un ancien joueur des Blackhawks, dont l'identité n'a pas été dévoilée, a intenté une poursuite contre Bradley Aldrich, qui l'aurait agressé sexuellement durant les séries éliminatoires au printemps 2010.

L'équipe n'aurait rien fait lorsque le joueur en question a informé un membre de l'organisation de la situation.

À l'époque, Bergevin était le directeur du développement des joueurs chez les Hawks.

« Ç'a été rendu public récemment. Il y a eu une rencontre (de l'état-major) qui a été tenue à Chicago. Je n'étais pas présent à cette rencontre, et je n'ai pas été impliqué dans la décision », a affirmé Bergevin avant que le CH ne voyage en direction de Tampa pour le match no 1 de la finale de la Coupe Stanley.

« Je n'étais pas au courant de la moindre chose qui se passait à cet égard à l'époque. Vous pouvez me citer là-dessus », a-t-il ajouté.

Après qu'il ait quitté les Hawks, l'ancien entraîneur adjoint Aldrich a été reconnu coupable en 2013 au Michigan dans une histoire d'agression sexuelle impliquant un étudiant. Il est répertorié parmi les délinquants sexuels dans les registres de l'état.

L'inaction de l'état-major des Blackhawks a permis à Aldrich de faire au moins une autre victime, a fait remarquer Susan Loggans, qui est l'avocate de l'ancien joueur des Hawks.

« La vie de cet être humain a été détruite, a-t-elle raconté à la chaîne de radio WBEZ à Chicago. Ces athlètes professionnels doivent être au sommet de leurs performances pour être compétitifs, et une tellte situation peut être lourde de conséquences. »

La semaine dernière, TSN rapportait que deux joueurs des Hawks avaient mentionné le comportement inapproprié d'Aldrich à un autre instructeur des Hawks, Paul Vincent, en 2010.

Vincent aurait ensuite rapporté les faits au président de l'équipe John McDonough ainsi qu'au directeur général Stan Bowman, mais ceux-ci auraient rejeté la proposition de l'instructeur d'impliquer la police dans cette histoire.