Shea Weber ne sait plus combien de fois il a dû regarder La Reine des neiges dans le dernier mois. Ainsi va la vie en confinement, même pour le capitaine du Canadien.

 

« Je ne peux pas m’échapper, il n’y a nulle part où aller », a récemment plaisanté Weber, en entrevue à la baladodiffusion Point Breakaway animée par le journaliste de The Athletic Josh Cooper et Shane O’Brien, un ancien coéquipier de Weber chez les Predators de Nashville.

 

À l’instar de ses confrères aux quatre coins de la LNH, Weber en profite donc pour s’entraîner avec les moyens du bord.

 

« C’est définitivement plus difficile ici. Mon gym à la maison en Colombie-Britannique est vraiment mieux. Je viens donc de me commander un [vélo stationnaire] Peloton il y a à peu près deux semaines. »

 

« Il y a aussi une application sur notre téléphone par laquelle le spécialiste du conditionnement physique de l’équipe nous envoie des exercices. »

 

« C’est difficile parce qu’on ne connaît pas le moment où nous devrons être à notre sommet. L’été, nous nous préparons en vue de la fin du mois d’août et du début du mois de septembre, à temps pour le camp d’entraînement. Mais à l’heure actuelle, on ne sait pas vraiment. On se tient en forme en espérant que la situation se résorbera, mais au bout du compte, ce qui importe c’est que tout le monde retrouve une vie normale. »

 

Le but de l’année?

 

Avec tout ce temps libre à sa disposition, Weber en profite par ailleurs pour parfaire ses connaissances de la langue française.

 

« Vu que je suis pris à la maison depuis un mois, j’ai téléchargé un nouveau cours de français. Je travaille là-dessus un peu plus. J’ai suivi des cours un peu quand j’étais jeune, mais maintenant c’est sur une application que je le fais. »

 

Au fil de cette discussion au cours de laquelle son rôle de capitaine et le marché montréalais ont notamment été abordés, Weber a également été invité à commenter et décrire l’un de ses plus beaux buts marqués en carrière.

 

Le tout s’est passé le 9 novembre dernier, face aux Kings de Los Angeles au Centre Bell. Lors d’un jeu de puissance, Weber a d’abord vu son premier lancer frappé être bloqué par le défenseur Matt Roy. La rondelle a alors ricoché 15 pieds environ dans les airs, avant d’être frappée au vol par Weber et projetée dans le filet défendu par Jonathan Quick.
 

 

« J’ai joué au baseball jusqu’à l’âge d’environ 16 ans. Ç’a peut-être eu un impact », a d’abord analysé Weber.

« On était sur le jeu de puissance et je venais de décocher le premier lancer. Je savais que le défenseur était là et il a bloqué le premier lancer. Dans mon esprit, je savais que la rondelle allait me revenir. Elle était dans les airs et je me suis dit : "Si tu la veux, prends-la, elle s’en vient!". J’étais prêt. Habituellement, quand un joueur bloque mon premier lancer, il est un peu plus hésitant sur le deuxième. »

 

Espérons que Weber aura bientôt l’occasion de le prouver à nouveau.