Dans moins d’une semaine, on aura droit à l’intronisation au Temple de la renommée de Dominik Hasek, Peter Fosberg, Mike Modano et sans oublier Pat Burns, lui qui a passé près de 14 saisons à titre d’entraîneur-chef dans la Ligue nationale de hockey.

Burns a remporté à trois occasions le titre d’entraîneur-chef de l’année (Jack Adams) avec trois équipes différentes (Montréal, Boston, New Jersey). En plus, il a mis la main sur la Coupe Stanley en 2003 avec les Devils et il a obtenu une participation à la finale de 1989 avec le Canadien de Montréal.

Burns est parti vers un autre monde beaucoup trop rapidement, à l’âge de 58 ans après un long combat contre le cancer qu’il a perdu en novembre 2010. Par son style de coaching, il ne laissait personne indifférent. En raison de sa main de fer dans un gant de béton, il aura certainement marqué à sa façon le milieu de la ligue nationale de hockey.

Même si le vieil adage dit « mieux vaut tard que jamais », à mes yeux la LNH aurait dû procéder à l’intronisation de Burns alors qu’il était toujours en vie, lui qui sera le grand absent de cette soirée magique.

Nul doute que ce sera un beau clin d’œil à la famille et ceux qui l’ont connu de près ou de loin en cette soirée de reconnaissance pour l’ancien entraîneur des Olympiques de Hull.

Sans rien enlever au processus de sélection et des critères entourant la nomination par le comité responsable des intronisés et la complexité de l’exercice, j’ai toujours eu comme impression, à tort ou à raison, que Burns fût la victime de certains décideurs de la vieille garde.

Dans le dictionnaire de ceux-ci, le mot « adaptabilité » n’est tout simplement pas présent et c’est dommage, car tôt ou tard, tout le monde savait que cet honneur allait être décerné à Burns.

Certes que cette soirée sera forte en émotions et qu’elle aura un certain effet d’ombrage sur les autres nominations, mais cela n’enlève rien à l’accomplissement de ceux-ci lors de leur carrière à titre de joueurs d’exception dans la LNH.

Or, dans le cas de Burns, je persiste toujours à croire que certains ont raté la cible en ne le reconnaissant pas de son vivant, il y a de ça quelques années.

Anderson et le secret de la Caramilk!

Que dire de la réponse du vétéran gardien de but en ce jeune début de saison vis-à-vis ses détracteurs, incluant votre humble serviteur?

Après avoir connu une saison difficile en 2013-2014, avec une moyenne de 3,00 et un pourcentage d’efficacité de ,911, Craig Anderson est aujourd’hui un des joueurs pivot de la formation de Paul MacLean.

Il possède des statistiques très impressionnantes, avec 1,72 au niveau de la moyenne et un pourcentage d’efficacité de ,951, un sommet dans la Ligue nationale de hockey.

Un rendement qui inspire de plus en plus confiance et ressemble étrangement à son rendement de 2012-2013, alors qu’il avait compilé une moyenne de 1,69 et ,941 de pourcentage en 24 départs.

Il avait alors permis à sa formation de participer à la danse du printemps et par le fait même, il avait largement contribué à la victoire des Sénateurs face au Canadien de Montréal au premier tour des séries 2013.

Des jeunes qui répondent à l’appel!

Je ne voudrais passer sous silence le rendement de plusieurs jeunes joueurs du côté des Sénateurs au cours des dernières semaines.

D’une part, la contribution offensive de Mike Hoffman et de Mark Stone, entre autres, eux qui la semaine dernière ont obtenu la permanence officielle pour pouvoir demeurer avec l’équipe.

D’autre part, le rendement de plusieurs jeunes défenseurs comme Eric Gryba et Mark Borowiecki, qui par leur jeu physique soir après soir dérangent l’adversaire.

Sans oublier le jeune Cody Ceci, choix de première ronde en 2012, qui fait preuve d’une grande constance et de maturité depuis le jour 1 du calendrier régulier.

Pour ce qui est de Jared Cowen et de Patrick Wiercioch, la patience et le temps semblent à ce jour avoir bien servi l’organisation.

Cowen qui a été le défenseur le plus utilisé lors de la partie de samedi soir dernier face au Jets de Winnipeg, avec un temps d’utilisation oscillant les 28 minutes, en plus de ses neuf mises en échec, se rapproche de plus en plus du joueur que l’organisation a repêché en 1e ronde, avec le rôle qu’on voulait lui confier.

Comme quoi la patience avec de jeunes défenseurs demeure une prémisse de base dans le processus de développement de ceux-ci, situation un peu similaire du coté de Nathan Beaulieu et Jarred Tinordi avec le club de hockey Canadien.