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Au fil des décennies, certains des plus grands noms de l’histoire du hockey sur glace ont marqué les partisans par leur succès lors de la période charnière de l’année : les séries éliminatoires. Que ce soit par leurs qualités de meneur, leur capacité à offrir les meilleures prestations lorsque les enjeux sont grands ou leur calme face à l’adversité, ces joueurs voient maintenant leur nom associé à tout jamais au terme « gagnant ».

C’est donc aux grandes performances en matchs éliminatoires qu’est consacré ce top 5, présenté par la traction intégrale 4MOTIONMD de Volkswagen.

5. Joe Sakic (actif de 1988 à 2009) : Le compas dans l’œil

Un attaquant des grandes occasions, le directeur général actuel de l’Avalanche du Colorado a excellé en calendrier d’après-saison durant ses deux décennies dans le hockey professionnel. Célébré pour la précision et la vélocité de son redoutable tir des poignets, le joueur de centre a disputé un total de 172 matchs dans les uniformes des Nordiques de Québec (12) et de l’Avalanche (160).

Non seulement Sakic s’est-il distingué en affichant une récolte supérieure à un point par match (84 buts et 104 passes pour 188 points), mais il vient aussi au tout premier rang de l’histoire du circuit pour le nombre de buts en prolongation inscrits durant les séries. Ses huit filets en de telles circonstances le placent deux buts devant Maurice « Rocket » Richard, et trois devant Patrick Kane et Glenn Anderson. En tout, près du quart des buts qu’a enfilés le choix de premier tour en 1987 lors des séries, soit 19 sur 84, ont été victorieux.

4. Mario Lemieux (actif de 1984 à 2005) : Le sauveur à Pittsburgh

Mario LemieuxPlusieurs chapitres de la légende de Super Mario s’étaient déjà écrits dans la ville Pittsburgh avant même qu’il n’amène le précieux trophée aux Penguins lors de deux printemps consécutifs, en 1991 et en 1992. Blessé durant la première moitié de saison de la campagne 1990-1991, Lemieux a pris les choses en main à son retour, et sa récolte fulgurante de 44 points en 23 matchs éliminatoires a offert aux Pens la première coupe Stanley de leur histoire. Ne s’arrêtant pas là, le capitaine de l’équipe allait récidiver dès l’année suivante, remportant son deuxième trophée Conn-Smythe de suite même s’il n’a pris part qu’à 15 des 21 parties éliminatoires des siens.

Celui qui a terminé six fois au premier rang de la colonne des pointeurs de la LNH peut également se vanter d’avoir le plus haut taux de buts marqués par match en séries éliminatoires (76 buts en 107 matchs pour un taux de ,710), ce qui le positionne notamment devant Mike Bossy (,659) et le grand Wayne Gretzky (,587).

3. Chris Chelios (actif de 1983 à 2010) : L’homme de fer

Un membre du Temple de la renommée du hockey depuis 2013, Chelios a connu une remarquable longévité dans la meilleure ligue de hockey au monde, ayant foulé les patinoires de la LNH jusqu’à l’âge vénérable de 48 ans. Trois fois gagnant du trophée Norris, dont une fois alors qu’il évoluait pour le Canadien, le défenseur américain a remporté une coupe Stanley à Montréal avant d’être échangé aux Blackhawks de Chicago en retour de Denis Savard; un échange qui avait laissé une certaine amertume chez plusieurs partisans du Tricolore par la suite. Plusieurs années plus tard, l’arrière originaire de l’Illinois allait ajouter deux conquêtes à son palmarès avec Détroit, en 2002 et en 2008.

Chelios détient encore à ce jour le record du plus grand nombre de matchs éliminatoires disputés, toutes positions confondues. Son total de 266 matchs durant la danse printanière le place trois matchs devant un de ses coéquipiers de longue date chez les Red Wings, Niklas Lidstrom. En mai 2009, Chelios a d’ailleurs établi une marque de la LNH en participant aux éliminatoires pour une 24e fois, un nombre phénoménal dans l’ère moderne du hockey. La campagne 1997-1998 représente la seule fois où les séries lui ont filé entre les doigts.

2. Henri Richard (actif de 1955 à 1975) : Seul au sommet de la montagne

Henri RichardComment passer à côté de celui qui a vu hisser au Forum de Montréal pas moins de 11 bannières de championnat durant ses 20 années avec le Canadien? C’est un record de la LNH qui tient depuis près de 50 ans et qui ne risque pas d’être menacé de sitôt. Le Pocket Rocket, du haut de ses 5 pieds 7 pouces, a été un modèle de constance et un leader incontesté durant les 1259 parties qu’il a jouées dans l’uniforme tricolore.

Succédant au grand Jean Béliveau, qui n’est certainement pas en reste avec ses 10 conquêtes de la coupe Stanley, Richard aura eu la chance de soulever une de ces onze coupes en tant que capitaine de la Sainte-Flanelle lorsque le CH de Scotty Bowman a vaincu les Hawks de Chicago au printemps 1973. Après deux décennies à faire vibrer les Montréalais, Henri Richard a accroché ses patins en ayant amassé 129 points, dont 49 buts, en 180 matchs de séries. Cela lui confère le 44e rang de l’histoire.

1. Patrick Roy (actif de 1984 à 2003) : Le plus terrifiant des hommes masqués

Si Chris Chelios devance tous les autres patineurs pour le nombre de matchs disputés en séries, Saint-Patrick est quant à lui le détenteur, et de loin, de cette distinction chez les gardiens de but. Récipiendaire du trophée Conn-Smythe lors de trois de ses quatre conquêtes de la coupe Stanley (en 1986, 1993 et 2001), Roy a été envoyé devant la cage 247 fois durant son illustre carrière, pour un total ahurissant de 15 208 minutes.

Les 151 victoires acquises par Roy durant le moment de l’année où les enjeux sont à leur paroxysme le placent aussi loin devant la compétition. Son plus proche poursuivant est nul autre que son compatriote Martin Brodeur, qui a totalisé 205 départs et 113 victoires en matchs éliminatoires, tandis que Grant Fuhr vient en troisième position dans ces deux catégories (150 départs et 92 victoires). La seule catégorie significative que Roy concède à Brodeur en ce qui concerne les résultats en séries est le nombre de jeux blancs, soit 24 contre 23. Roy s’est joint aux immortels du hockey en 2006 lorsqu’il a été admis au Temple de la renommée, trois ans après avoir annoncé sa retraite.