Le temps des fêtes dans mon temps
Hockey mercredi, 13 déc. 2006. 17:02 mercredi, 4 déc. 2024. 00:12
La période des fêtes frappe à nos portes et pour une équipe de hockey, c'est toujours particulier parce que nous passons beaucoup de temps ensemble. Dans mon temps, on trouvait toujours le temps de faire un party en cette période de réjouissance.
Je me souviens que Frank Léveillé et Claude Mouton organisaient la fête à la salle John Molson. Je peux vous dire que la fête commençait assez tôt et qu'elle se terminait très tard. On se retrouvait entre joueurs et conjointes uniquement. Inutile de préciser que Scotty Bowman n'était pas invité!
On dansait beaucoup. J'étais l'un des préférés des dames parce que j'aimais beaucoup la danse. C'était l'époque disco mais moi, je dansais le rock ou le cha-cha. C'est moi qui lançais le party et je faisais danser toutes les femmes.
Même s'il y avait beaucoup de joueurs de tours dans l'équipe, les gars étaient tranquilles à ce chapitre. On se tirait plutôt la pipe en se demandant qui serait le premier à aller se coucher.
L'une des fêtes des plus mémorables s'est déroulée le 31 décembre 1975 après la partie hors concours contre l'Armée Rouge au Forum. On s'était réuni au Sportplex d'Yvan Cournoyer à Longueuil et ça avait fêté fort. Moi et Serge Savard, on avait viré la cabane à l'envers. On avait aussi eu le droit d'inviter des amis. Moi, mes parents y étaient. C'était vraiment spécial.
Généralement, on passait Noël à Montréal et le jour de l'an sur la route. Lors de nos voyages, c'était plutôt tranquille parce qu'on jouait le lendemain. On se ramassait plutôt dans le vestiaire d'un joueur et on jouait aux cartes.
Quand venait le temps de jouer les matchs, on était sérieux mais l'ambiance était agréable. Comme on gagnait tout le temps, l'ambiance était très agréable.
Au souper du jour de l'an, j'allais toujours saluer la famille de Réjean Houle qui vient de l'Abitibi avant de monter à Drummondville pour le souper annuel. J'y serai de nouveau cette année avec ma famille, dont mes parents qui sont encore avec nous, mes deux fillest et mes six petits enfants notamment.
La tragédie de Bob Gainey
La grande famille du Canadien a été touchée par le drame qui a coûté la vie à Laura Gainey, la fille de Bob Gainey. Je n'ai pas connu la jeune femme de 25 ans parce qu'au moment de sa naissance, je quittais le Canadien pour aller jouer à Buffalo.
Quand j'ai appris la nouvelle dimanche, j'ai immédiatement pensé à mes deux filles comme beaucoup de parents, je suppose. La tragédie est encore plus dramatique pour Bob parce que le corps n'a pas été retrouvé. Malheureusement, l'Océan ne restitue pas souvent ce qu'elle prend. Il y a deux ans, un de mes frères est décédé dans un accident de VTT. Certes, ce n'était pas facile mais au moins, on avait la dépouille pour nous aider à faire notre deuil.
Bob pourra compter sur l'appui des anciens. Je sais que Réjean Houle est très affecté, tout comme Murray Wilson, qui est le meilleur ami de Bob.
Je suis convaincu que le Canadien va lui laisser tout le temps dont il a besoin avant de reprendre sa place de directeur général. Messieurs Gillet et Boivin ne lui mettront jamais de pression.
Je profite d'ailleurs de ces quelques lignes pour offrir à Bob et à sa famille, mes plus sincères sympathies.
Quant à vous chers internautes du RDS.ca, je veux vous offrir mes voeux de bonheur pour la nouvelle année.
*propos recueillis par RDS.ca
Je me souviens que Frank Léveillé et Claude Mouton organisaient la fête à la salle John Molson. Je peux vous dire que la fête commençait assez tôt et qu'elle se terminait très tard. On se retrouvait entre joueurs et conjointes uniquement. Inutile de préciser que Scotty Bowman n'était pas invité!
On dansait beaucoup. J'étais l'un des préférés des dames parce que j'aimais beaucoup la danse. C'était l'époque disco mais moi, je dansais le rock ou le cha-cha. C'est moi qui lançais le party et je faisais danser toutes les femmes.
Même s'il y avait beaucoup de joueurs de tours dans l'équipe, les gars étaient tranquilles à ce chapitre. On se tirait plutôt la pipe en se demandant qui serait le premier à aller se coucher.
L'une des fêtes des plus mémorables s'est déroulée le 31 décembre 1975 après la partie hors concours contre l'Armée Rouge au Forum. On s'était réuni au Sportplex d'Yvan Cournoyer à Longueuil et ça avait fêté fort. Moi et Serge Savard, on avait viré la cabane à l'envers. On avait aussi eu le droit d'inviter des amis. Moi, mes parents y étaient. C'était vraiment spécial.
Généralement, on passait Noël à Montréal et le jour de l'an sur la route. Lors de nos voyages, c'était plutôt tranquille parce qu'on jouait le lendemain. On se ramassait plutôt dans le vestiaire d'un joueur et on jouait aux cartes.
Quand venait le temps de jouer les matchs, on était sérieux mais l'ambiance était agréable. Comme on gagnait tout le temps, l'ambiance était très agréable.
Au souper du jour de l'an, j'allais toujours saluer la famille de Réjean Houle qui vient de l'Abitibi avant de monter à Drummondville pour le souper annuel. J'y serai de nouveau cette année avec ma famille, dont mes parents qui sont encore avec nous, mes deux fillest et mes six petits enfants notamment.
La tragédie de Bob Gainey
La grande famille du Canadien a été touchée par le drame qui a coûté la vie à Laura Gainey, la fille de Bob Gainey. Je n'ai pas connu la jeune femme de 25 ans parce qu'au moment de sa naissance, je quittais le Canadien pour aller jouer à Buffalo.
Quand j'ai appris la nouvelle dimanche, j'ai immédiatement pensé à mes deux filles comme beaucoup de parents, je suppose. La tragédie est encore plus dramatique pour Bob parce que le corps n'a pas été retrouvé. Malheureusement, l'Océan ne restitue pas souvent ce qu'elle prend. Il y a deux ans, un de mes frères est décédé dans un accident de VTT. Certes, ce n'était pas facile mais au moins, on avait la dépouille pour nous aider à faire notre deuil.
Bob pourra compter sur l'appui des anciens. Je sais que Réjean Houle est très affecté, tout comme Murray Wilson, qui est le meilleur ami de Bob.
Je suis convaincu que le Canadien va lui laisser tout le temps dont il a besoin avant de reprendre sa place de directeur général. Messieurs Gillet et Boivin ne lui mettront jamais de pression.
Je profite d'ailleurs de ces quelques lignes pour offrir à Bob et à sa famille, mes plus sincères sympathies.
Quant à vous chers internautes du RDS.ca, je veux vous offrir mes voeux de bonheur pour la nouvelle année.
*propos recueillis par RDS.ca