Selon Darren Dreger de TSN, la phase 2 du plan de la LNH pour faire face à la COVID-19 pourrait ne pas être obligatoire les joueurs.

Selon notre station soeur, ce qui est décrit comme la phase 2 prévoit un retour à l'entraînement par petits groupes de joueurs aux installations de leur équipe. La phase 3 représenterait la tenue d'un court camp d'entraînement et la phase 4 le retour des matchs.

Les joueurs ne seraient donc pas tenus de se rapporter aux installations de leur équipe lors de cette deuxième phase, qui pourrait selon Dreger s'amorcer après la fin de la quarantaine prévue pour se terminer à la mi-mai.

C'est plutôt à partir de la phase 3 que les joueurs devront absolument rejoindre leur équipe pour le début d'un éventuel camp d'entraînement.

Toujours selon notre collègue de TSN, il se pourrait que la situation pandémique évolue et que la ligue soit forcée d'annuler la phase 2 et de passer directement à la phase 3, qui serait prévue autour du début du mois de juin.

L'enjeu des familles

Il faut rappeler que l'Association des joueurs (AJLNH) devra accepter le plan de reprise avant qu'il se mette en branle. Selon Dreger, il sera difficile d'obtenir l'accord des joueurs si on ne trouve pas un moyen pour qu'ils puissent voir leurs familles.

Est-ce que les familles pourraient être logées dans des zones isolées des villes où il serait possible de reprendre la saison?

Est-ce qu'un joueur pourrait être libéré pour une période de quelques jours pour aller voir sa famille et être testé pour la COVID-19 avant de réintégrer l'équipe à son retour?

Aucun scénario n'est écarté.

L'Alberta assouplit ses mesures

L'Alberta prépare elle aussi sa phase 2 de la gestion de la crise, annonçant un assouplissement de ses mesures restrictives en réaction à la COVID-19, qui inclue notamment l'ouverture des terrains de golf à compter du 4 mai.

Notre autre collègue de TSN Ryan Rishaug, basé à Edmonton, a interrogé le premier ministre Jason Kenney à savoir si des matchs de la LNH pourraient avoir lieu pendant cette phase 2.

« Je peux imaginer qu'ils pourraient mettre en place un plan qui respecterait nos consignes avec l'équipement de protection approprié et des gradins vides, mais nous n'avons pas encore reçu de tel plan d'action », a répondu le premier ministre albertain.