Erik Karlsson pourrait rater au moins le premier mois du calendrier régulier afin de récupérer complètement de sa blessure au pied gauche.

Le capitaine des Sénateurs d'Ottawa est présentement incapable d'enfiler ses patins ni aucun autre type de chaussures fermées puisque la cicatrice formée à la suite de son opération chirurgicale ne cesse de s'ouvrir.

Il tient donc à bien prendre les précautions nécessaires pour s'assurer que son retour ne soit pas trop précipité.

« Je veux m'assurer que ça ne va pas m'affecter durant la suite de ma carrière, a déclaré le défenseur lundi. Quand je serai à 100 %, je vais revenir et jouer, que ce soit en octobre ou en novembre. Pour moi, ça ne fait pas de différence. Quand je vais revenir, ce sera parce que je suis à 100 % car je ne veux pas que cette blessure revienne me hanter durant les deux ou trois prochaines années. »

S'il doit patienter jusqu'en novembre, il se pourrait qu'il doive rater les deux rencontres prévues contre l'Avalanche du Colorado dans son pays natal, en Suède.

Selon le directeur général Pierre Dorion, il se pourrait que Karlsson ne puisse pas recommencer à patiner avant deux ou trois semaines encore.

Karlsson a été opéré le 14 juin à Charlotte afin de réparer des tendons déchirés. Les prognostics à ce moment laissait présager un retour à l'entraînement à la mi-septembre.

Karlsson figure qu'une fois les patins rechaussés, il pourrait avoir besoin de deux semaines de plus pour reprendre la forme. L'athlète de 27 ans confie que le tendon artificiel amène une sensation particulière, auquelle il devra s'habituer.

« C'est une drôle de sensation, dit-il. Ça ne sera plus jamais le même 'feeling' qu'avant. Ça va être ma nouvelle normalité »

Anderson prêt à amorcer la nouvelle campagne

Quant au gardien Craig Anderson, il a suivi de près la trajectoire de l'ouragan Irma, sa résidence estivale se trouvant non loin de Fort Lauderdale. Soulagé du fait que l'impact n'a pas été aussi sévère que prévu, il pense toutefois à des amis qui doivent composer avec les dommages qui ont été causés.

Le gardien de 36 ans entame la dernière année de son contrat. L'agent d'Anderson devrait rencontrer le directeur général Pierre Dorion plus tard en septembre.

« Je veux jouer aussi longtemps que je pourrai contribuer de façon positive, dit Anderson. Après ce qui est arrivé l'an dernier et ce que j'ai traversé, je sais que j'ai encore beaucoup à donner. »

Dorion ne se préoccupe pas vraiment de l'âge d'Anderson.

« Il est devenu un partant tard dans sa carrière, a dit Dorion. Il a encore plusieurs années devant lui. »