L’entraîneur-chef des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières Marc-Étienne Hubert martelait en février que son équipe était prête à jouer et on peut maintenant constater qu’il avait raison alors que les Patriotes ont mis la main sur un cinquième championnat canadien avec une victoire de 5-4 en deuxième période de prolongation sur les Golden Bears de l’Alberta, dimanche.

« Notre niveau de préparation physique a fait toute la différence dans le tournoi, a mentionné Marc-Étienne Hubert en entrevue avec nos collègues de Hockey 360. On a joué un trois en trois, dont deux matchs sont allés en deuxième période de prolongation. On a eu du gaz tout au long du tournoi. On a été capables de pousser la machine, les joueurs ont vraiment mis les efforts jusqu’à la fin. Fait à noter, c’est le septième match en ligne à élimination simple qu’on remporte. Les joueurs ont démontré un niveau de compétition tellement élevé dans les moments cruciaux durant les séries, qu’on savait que le groupe était prêt à affronter ce genre de situation là. »

Hubert portait les couleurs des Patriotes lors de leur dernière conquête du titre en 2003. C’est également lui qui avait inscrit le but gagnant, également en deuxième période de prolongation, pour les Patriotes lors de la finale de 2001.

« C’est peut-être plus énervant à vivre comme entraîneur, a admis Hubert. On sent moins notre impact direct sur le match. Quand on joue, on est dans l’action, direct sur la patinoire avec les coéquipiers. Derrière le banc, c’est un autre feeling, mais reste qu’une finale nationale en prolongation, c’est toujours des beaux moments.

« On est contents pour les gars, qui ont pu vivre ça après deux ans d’efforts et de résilience. On est extrêmement fiers pour les joueurs. »

Avec la conquête des Stingers de Concordia dans le tournoi féminin, c’est donc dire que le Québec détient les deux titres nationaux.

« C’est extraordinaire. Ça met la lumière sur le hockey universitaire au Québec, s’est réjoui Hubert. Malheureusement, la ligue de hockey universitaire masculin est très peu représentée au Québec avec seulement trois équipes. La lumière maintenant est sur la qualité du calibre et l’importance d’avoir plus d’écoles qui embarquent dans le hockey universitaire au Québec. »