Richard Savaria, président des Chiefs de Laval, de la Ligue semi-professionnelle du Québec, nie que les activités de l'équipe de hockey senior occasionnent des problèmes et monopolisent les effectifs policiers lavallois.

La direction du Service de police de Laval songerait à refiler une facture au club de hockey sous prétexte qu'elle doit affecter des agents (parfois en temps supplémentaire) au maintien de l'ordre lors des parties présentées au Colisée, dans le quartier Saint-Vincent-de-Paul.

Vendredi soir, un individu armé impliqué dans une violente bagarre a été épinglé par des policiers postés dans le terrain de stationnement de l'enceinte sportive.

Tout en se réjouissant de l'intervention policière lors de cet incident, M. Savaria a soutenu que les agents se trouvaient sur place en raison d'un problème de circulation. L'affluence aux matchs locaux, a-t-il dit, fait en sorte que plusieurs automobilistes garent leur véhicule dans les étroites rues avoisinantes.

Selon lui, les agents ne sont intervenus que deux fois, cette saison, et jamais à la demande de l'organisation. Pour éviter les appels et déploiements policiers inutiles, le président des Chiefs a dit avoir suggéré aux policiers de le contacter avant de se présenter d'urgence au Colisée.

Le dirigeant du club a déploré qu'une douzaine de voitures de patrouille aient récemment été dépêchées sur place à la suite d'un appel d'un spectateur au 9-1-1, tandis qu'une mêlée générale faisait rage sur la glace. Dans les gradins, a-t-il assuré, l'ordre était maintenu.

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