À son arrivée en poste il y a deux mois, comme président du CF Montréal, Gabriel Gervais l'avait mentionné: sa priorité était de garder son directeur sportif Olivier Renard à long terme avec l'organisation.

Voilà qui est chose faite. Renard n'a pas signé de contrat, mais il obtient plutôt un poste permanent avec le CFM.

« C'était important pour moi d'avoir des idées claires du club vis-à-vis de moi et de ma famille pour pouvoir s'établir sur le long terme ici, a expliqué Renard. Ma femme, mes enfants et moi-même sommes très contents de cette situation. »

« Pour Olivier qui vient s'installer à Montréal, avec sa famille, de trouver cette stabilité, c'est important, a ajouté Gervais. Pourquoi avoir une discussion aux deux ou trois ans et rouvrir le contrat quand on a une vision claire? Mais vous savez, même pour une période indéterminée, comme moi-même, il faut livrer la marchandise, il faut avoir de bons résultats et il faut atteindre les objectifs du club. »

En plus de son rôle de directeur sportif, il se voit octroyer une responsabilité supplémentaire: un siège au sein du comité exécutif de l'équipe. « Ce sont les mêmes tâches en termes de recrutement, il est en charge de l'équipe technique, des entraîneurs, de l'équipe médicale et de l'Académie, a précisé Gervais. Ça ne change pas. Maintenant, il va siéger au sein du comité de direction, il va voir tout ce qui se passe au volet stratégique et il aura son mot à dire. »

« Ça n'a pas été une revendication de ma part, pas du tout, a indiqué Renard. C'était de me démontrer de la confiance et je dois dire que dans les derniers mois, ça se passait déjà comme ça. Ça s'est fait naturellement. »

Cette entente consolide la philosophie de l'équipe depuis l'arrivée en poste de Renard en 2019. Le CF Montréal veut être un club formateur et aspire, dans un futur pas trop lointain, à vendre des joueurs. Mais ne craignez pas de vente de feu.

« Ce n'est pas le but non plus de faire partir dans un mercato, 5, 6, 7 joueurs, a juré Renard. Il faut un équilibre, il faut une base. La première offre qui arrive et si on est intéressé à vendre, c'est OK. Mais après si c'est 3, 4, 5 joueurs, la porte sera fermée. »

Renard  s'est voulu rassurant, disant qu'il n'y avait aucune urgence à vendre des joueurs pour renflouer les coffres et que l'équipe agira lorsqu'elle sera en mesure de remplacer ce joueur.