ROME – Carlo Ancelotti, 62 ans, envisage la retraite après son actuel mandat d'entraîneur au Real Madrid, a déclaré l'Italien dans une interview à Prime Video, disant néanmoins être prêt à étirer de quelques années son séjour au sein du club madrilène.

« Après le Real oui, j'arrête probablement. Mais si le Real me garde ici pendant dix ans, j'entraînerai pendant dix ans », a déclaré le technicien dans cet entretien, dont des extraits ont été diffusés mardi à la veille de la demi-finale retour de Ligue des Champions mercredi contre Manchester City (aller : défaite 4-3).

« Carletto », sous contrat au Real jusqu'en 2024, a été sacré cette fin de semaine champion d'Espagne, onze mois après son retour aux commandes de la « Maison blanche ». Il est devenu au passage le premier entraîneur de l'histoire à remporter les cinq grands championnats du football européen.

Ce bon vivant, qui a également remporté trois Ligues des Champions comme entraîneur avec l'AC Milan (2003, 2007) et le Real Madrid (2014), dit vouloir profiter davantage de sa famille et voyager à travers le monde.

« J'aimerais passer du temps avec mes petits-enfants, aller en vacances avec ma femme, il y a tant de choses que j'ai négligées et que j'aimerais faire. Aller dans des tas d'endroits où je ne suis jamais allé », explique-t-il au micro de Prime Video.

« Je ne suis jamais allé en Australie, je ne suis jamais allé à Rio de Janeiro. Aller voir ma sœur plus souvent. Malheureusement on ne peut pas tout faire et donc le jour où j'arrêterai, j'aurai toutes ces choses à faire », a-t-il poursuivi.

Ancelotti, adjoint du sélectionneur italien Arrigo Sacchi lors de l'épopée de la Nazionale jusqu'à la finale de la Coupe du monde 1994, n'a néanmoins pas exclu de finir sa carrière en prenant les rênes d'une sélection nationale.

« Oui, il pourrait y avoir une équipe nationale mais c'est prématuré pour l'instant », a-t-il fait valoir, sans exclure d'entraîner lors de la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord (Canada, États-Unis, Mexique).

Et l'hypothèse de diriger la sélection du Canada récemment qualifiée pour la Coupe du monde 2022, alors que son épouse est canadienne, n'est pas pour lui déplaire : « Pourquoi pas? J'aimerais bien, c'est sûr. Le Canada a très bien fait les choses » dernièrement, a-t-il jugé.