Une soirée qui avait pourtant bien commencé pour l’impact s’est soldée par un partage des points mérité contre DC United. Après un rare but de Matteo Mancosu, le onze montréalais n’aura pas su protéger son avance contre un club de la capitale américaine s’étant porté à l’assaut du but d’Evan Bush. 

 

Impact 1 - D.C. United 1

Signe d’un duel équilibré, de part et d’autre on regrettera de nombreuses occasions ratées. Silva, Taïder et Krolicki auront tour à tour atteint le cadre sur des essais prometteurs. Si l’Impact aura perdu de son allure après l’ouverture du score, les chances de faire 2-0 étaient pourtant réelles. De l’autre côté, Wayne Rooney et Russel Canouse seront aussi passés tout près pour les visiteurs. Des deux gardiens, Evan Bush aura d’ailleurs été le plus occupé avec quatre arrêts. 

 

Sans parler d’un mauvais match pour le Bleu-blanc-noir, il y a relativement peu de satisfactions à tirer de ce résultat. Si on aimerait souligner l’apport en créativité d’un Alejandro Silva, le potentiel de l’ailier uruguayen semble se heurter à une résistance alors qu’il a besoin d’un élément conducteur en la personne de l’avant-centre. À défaut de cela, hormis Nacho, difficile pour l’attaque montréalaise d’être électrisante. 

 

Voici le bulletin des joueurs.

 

Impact de Montréal vs DC United

4 août 2018

 

Evan Bush: 7,5/10 Omniprésent. Accumule les arrêts flamboyants contre les nombreuses frappes menaçantes du DC United. 
 

Michael Petrasso: 6,5/10 Plus serein qu’en d’autres matchs. Participe à l’attaque de manière intéressante sur le flanc droit. Hormis un bon ballon vers Camacho, manque légèrement de précision sur ses centres. 


Rod Fanni: 6/10 Sa présence habituellement si autoritaire ne se fait pas sentir en 1ère MT. Il est plus déterminant après la pause, sans arriver à neutraliser ses adversaires comme en d’autres soirées.


Rudy Camacho: 6/10 De bonnes relances et des interceptions, mais aussi quelques choix risqués qui permettent à DC de poursuivre des attaques en voie d’avorter. Bon pour anticiper des centres quand il occupe sa zone, mais parfois bousculé dans les duels serrés sur jeux arrêtés.


Jukka Raitala: 5,5/10 Un peu lent pour enchaîner ses actions en tant que latéral. N’apporte pas autant d’attaque qu’on le souhaiterait quand Piatti a le ballon et qu’il a l’occasion de dédoubler 


Samuel Piette: 6/10 Des hauts et des bas. Il récupère sa part de ballons au milieu de terrain, mais il précipite certaines passes. Pas en mesure d’imposer un rythme comme en d’autres matchs. Bon défensivement contre Rooney, mais plus souvent en difficulté contre Acosta.


Ken Krolicki: 6,5/10 Vaillant. Aurait mérité un but pour ses efforts, il est malchanceux deux fois à la 77ème. Bon volume de jeu, mais parfois en avance sur ses propres coéquipiers quand il tente un relais sur une action qui se développe rapidement.


Saphir Taïder: 6,5/10 En manque de réussite. Frappe la transversale sur un tir de loin. Fait un bon repli sur le jeu qui va mener au but d’Asad alors que le ballon touche au bras d’Oniel Fisher. Par la suite, ses autres tentatives percutent des défenseurs. 


Alejandro Silva: 7/10 Probablement celui qui crée le plus de danger sur l’ensemble de la soirée. Techniquement très impressionnant. Rate toutefois une des meilleures occasions de faire 2-0 tout de suite après le but de Mancosu.


Ignacio Piatti: 6,5/10 Toujours une menace, à l’origine du but des siens, mais il pèse un peu moins sur la défense en 2ème MT quand le onze montréalais a besoin d’un 2ème but.


Matteo Mancosu: 6/10 Marque un but, ce qui est bien, mais pas grand chose de plus. Son incapacité à s’intégrer davantage au jeu coûte à son équipe des occasions en gestation.  

 

REMPLAÇANTS:

 

Anthony Jackson-Hamel: 6,5/10 Apporte une étincelle dès son entrée en provoquant un coup franc. Semble plus fringuant qu’en d’autres apparitions cette saison.


Jeisson Vargas: 6/10 Présent bien qu’il manque de justesse. Tente quelques combinaisons et des frappes ambitieuses non cadrées.

 

ENTRAÎNEUR: 

 

Rémi Garde: 6/10 Aligne son équipe-type avec les latéraux qui sont à sa disposition. La construction du jeu en milieu de terrain est du coup moins fluide que lors des matchs locaux du mois de juillet, avec comme résultat que l’attaque repose essentiellement sur des jeux individuels réussis. Défensivement, ses joueurs sont trop passifs en 1ère MT. Il y a du mieux après la pause, mais on n’arrive pas à neutraliser Acosta. Après l’égalisation, ses changements offensifs redonnent du rythme à son équipe, mais c’est trop peu trop tard pour aller chercher une victoire.