Enfin dirons certains, Ignacio Piatti est maintenant à Montréal, prêt à aider l'Impact.

Le club a effectué une recherche prolongée sur Piatti. Ça faisait longtemps que l'équipe souhaitait le faire venir.

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Il arrive fraîchement d'une période de Copa Libertadores avec son ancien club, en Argentine. Espérons qu'il puisse amener un vent de fraîcheur dans cette saison qui est maudite jusqu'à maintenant.

Même s'il vient d'arriver et que j'ai seulement foulé le terrain en sa compagnie quelques minutes, je peux vous dire qu'il a une aisance avec le ballon. C'était juste un entraînement et on ne peut pas dire que tout sera facile rapidement. Comme ce fut le cas pour Marco Di Vaio à son arrivée en 2012, Piatti devra s'adapter et développer une chimie avec ses nouveaux coéquipiers.

Il a beaucoup d'habiletés et il sait comment créer des chances pour lui-même, mais aussi pour ses coéquipiers. Il devrait pouvoir s'inclure à notre groupe de principales menaces offensives composé de Marco Di Vaio, Justin Mapp, Andres Romero et Jack McInerney et saura certainement amener un nouvel aspect à l'attaque. En espérant qu'il saura profiter du fait qu'il est méconnu par les équipes adverses pour s'illustrer dès ses premiers matchs dans notre formation.

L'adversaire aura un joueur de plus à considérer comme un vrai danger en attaque. C'est un excellent dribbleur qui est à l'aise balle au pied. Ceci créera de l'espace pour les autres joueurs, et sachant qu'il peut alimenter ses coéquipiers, il pourrait être en mesure de participer à la relance de joueurs comme Marco Di Vaio ou Jack McInerney.

Il est là pour nous aider à régler un problème évident depuis le début de la saison : nous devons marquer plus de buts. Peut-être est-il l'ingrédient qui nous manquait pour y arriver.

Le soccer féminin en croissance

J'ai eu la chance d'assister à la victoire de 1-0 du Canada face à la Corée du Nord à la Coupe du monde U-20 de soccer féminin, mardi au Stade olympique.

C'est bien de constater que le soccer féminin prend du galon au niveau international. J'ai assisté à un seul match, mais je dois dire que j'ai été agréablement surpris par l'aisance technique et l'organisation de la Corée du Nord ainsi que par le sang-froid et le jeu agressif et créatif des Canadiennes. Elles ne se sont pas contentées de défendre et de contre-attaquer, mais elles ont tenté diverses approches pour trouver la brèche, ce qu'elles ont réussi à faire.

Je suis content pour mon ancien coéquipier Andrew Olivieri, qui dirige l'équipe canadienne.

Vous le savez, je suis un passionné de soccer qui aime bien regarder ce sport, peu importe le calibre. C'est beau de voir le soccer féminin se développer ainsi. J'aimerais d'ailleurs salué le parcours de la France, qui a conclu la ronde préliminaire avec une fiche parfaite en trois rencontres.

De ce que j'ai vu, le calibre de cette compétition est très intéressant et les athlètes qui y participent sont prometteuses pour leur équipe sénior respective dès la prochaine Coupe du monde féminine, qui aura lieu l'été prochain.

Défi relevé!

Vous avez probablement été témoin de cette tendance sur les réseaux sociaux où des personnalités se font verser un seau d'eau glacée sur la tête pour sensibiliser les gens à la sclérose latérale amyotrophique (aussi appelée « maladie de Lou Gehrig »). Et bien j'ai été mis au défi de relever le Ice Bucket Challenge, ce que j'ai fait aujourd'hui.

Ça peut être vu comme une simple tendance sur le web, mais c'est bien de constater que ça peut donner un peu de visibilité à cette cause.

À surveiller dans les prochains jours, j'ai entre autres défié mon coéquipier Marco Di Vaio et Dwayne De Rosario, du Toronto FC. Reste à voir s'ils auront le courage de se mouiller à leur tour!

*Propos recueillis par Jean-Philippe Daigle.