Latifah Abdu attribue ses succès à ses coéquipières
Latifah Abdu n'a eu besoin que de trois matchs pour se faire remarquer avec les Roses de Montréal. Heureuse de contribuer, l'attaquante a toutefois refusé de s'étendre sur ses succès personnels, préférant louanger tous les autres membres de l'équipe.
La Québécoise de 23 ans a marqué deux buts depuis le début de la campagne, chaque fois avec de puissantes frappes bien placées.
Elle a tout d'abord marqué d'un tir enroulé dans le coin supérieur opposé du filet, le 27 avril dans un gain de 3-1 contre le Rise de Vancouver, alors qu'elle venait tout juste de pénétrer dans la surface de réparation. Six jours plus tard, la gardienne du Rapide d'Ottawa a été incapable de capter sa frappe de l'extérieur de la surface malgré un plongeon, dans une victoire de 2-1 des Roses.
Lorsque questionnée sur son deuxième filet, jeudi, Abdu a rapidement fait dévier les projecteurs vers ses coéquipières.
« Mon but, c'est grâce à mon équipe, a-t-elle lancé. Elles savent comment j'aime jouer. Elles savent où me trouver sur le terrain pour que je puisse montrer mes qualités et aider l'équipe le plus possible. Charlotte [Bilbault] sait où j'aime le ballon et quand on me fait confiance, je peux marquer des buts. »
Tanya Boychuk, qui a aussi marqué deux fois, et Abdu sont deux des principales artisanes de l'excellent départ des Roses, bien installées au premier rang du classement de la Super Ligue du Nord (SLN) avant le match de samedi contre les Tides de Halifax.
« Offensivement, on peut compter sur elle. C'est toujours dangereux chaque fois qu'elles ont le ballon, » a déclaré la capitaine Mégane Sauvé.
« Il faut que ça continue comme ça. Il faut qu'on leur donne le ballon parce qu'elles ont confiance en elles et qu'elles vont aller chercher justement ces actions offensives. Donc, de notre côté, si on ne marque pas, c'est de bien les servir pour qu'elles puissent marquer. »
Abdu a également eu de bons mots pour le système de jeu préparé par l'entraîneur-chef Robert Rositoiu et ses adjoints.
« Je trouve que le système de jeu est fait pour qu'on puisse montrer nos qualités, a analysé Abdu. Je pense que [les entraîneurs] savent comment on est en tant que joueuses, donc ils essaient de nous mettre dans les endroits où on peut montrer nos qualités. »
Malgré ses succès en début de saison, Abdu estime qu'il y a encore place à amélioration. Si la chimie s'est installée rapidement en dehors du terrain entre les joueuses, elle n'est pas encore tout à fait au point lors des matchs.
« Nous, tous les jours, on travaille sur nos détails, a-t-elle déclaré. Oui, on gagne des matchs, mais on a beaucoup, beaucoup de progrès à faire. On n'est pas satisfaites encore. Donc on travaille tous les jours. »
« On essaie de raffiner notre chimie ensemble parce qu'on a de très, très bonnes joueuses. Et je pense que, si on commence à trouver notre chimie plus souvent sur le terrain lors des matchs, on peut vraiment être très, très dangereuses à bien des moments. »