Montréal, 7 juillet 2016 (Sportcom) – Deux mois jour pour jour séparent les membres de la délégation canadienne paralympique de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Rio. Le 7 septembre prochain, ils seront plus de 150 à porter fièrement l’unifolié  afin de représenter le pays dans 19 sports.

« Les équipes commencent à être officiellement nommées, alors ça déboule! J’ai vraiment très hâte. J’ai confiance que ce seront des Jeux très bien organisés », affirme d’entrée la chef de mission de l’équipe canadienne Chantal Petitclerc.

Après avoir vécu cinq Jeux paralympiques en tant qu’athlète, puis les Jeux de Londres à titre d’entraîneuse au sein de l’équipe britannique de para-athlétisme, la Québécoise est ravie d’être à Rio dans de nouvelles fonctions. « C’est un privilège extraordinaire. En tant qu’ancienne athlète, je peux utiliser toute mon expertise et mon expérience des Jeux pour travailler avec les gens des opérations, du médical, de la haute performance afin que dans chacun dans son département soit dédié à donner le meilleur environnement de performance aux athlètes. »

Une fois rendue à Rio, Chantal Petitclerc espère pouvoir être le plus près possible des athlètes. « Je veux être présente pour eux et contribuer à leur succès du mieux que je peux », raconte celle qui a aussi été chef de mission de l’équipe canadienne lors des Jeux du Commonwealth à Glasgow en 2014.

Parmi les 16 premières nations

Si le Canada a terminé 20e aux Jeux de Londres grâce à un total de 31 médailles, dont 7 d’or, 15 d’argent et 9 de bronze, le Comité paralympique canadien a l’objectif de terminer parmi les 16 premières nations à Rio.

« C’est ambitieux, mais réaliste, affirme la chef de mission. Nous sommes contents de l’équipe qui se dessine. Les athlètes ont pas mal tous connu de belle saison. Tout le monde est prêt à performer. Nous sommes prêts à reconquérir notre place à l’échelle internationale. »

Depuis les Jeux de 2012, le Canada a poursuivi son ascension selon Petitclerc. « À Londres, des athlètes, comme moi, avaient pris leur retraite, laissant la place à des plus jeunes et plusieurs  pays dans le monde ont beaucoup investi dans leurs sports paralympiques. Il faut reprendre notre place et les Canadiens sont tous très conscients du défi que ça implique, mais ils sont confiants. »

À deux mois du plus important événement des athlètes paralympiques, la nouvelle sénatrice souhaite la meilleure préparation finale possible à ceux qui représenteront l’unifolié en septembre.

« À deux mois des Jeux, les athlètes sont en forme et idéalement en santé. Ce sont les deux mois qui peuvent tous faire la différence. Ils ont le droit de se mettre en priorité à compter de maintenant. Ils ne doivent plus faire aucun compromis sur leur préparation », conclut Petitclerc.