LONDRES - Ils étaient répartis sur les courts d'entraînement à l'aube de Wimbledon : des champions de Grand chelem ou d'anciens numéros 1 - Novak Djokovic, Stanislas Wawrinka, Petra Kvitova, Caroline Wozniacki - et d'autres qui aspirent à de tels sommets, comme Eugenie Bouchard, Milos Raonic ou Ernests Gulbis.

Il y avait toutefois une absente de taille en Marion Bartoli, qui a tout raflé l'an dernier, au All England Club, avant de se retirer de la WTA.

Un mois et demi après avoir soulevé son seul trophée en Grand chelem, la Française a annoncé qu'elle se retirait du tennis, à 28 ans. Un an plus tard, elle ne regrette pas sa décision.

Bartoli était à la conférence de presse de la championne en titre, dimanche. Montrant un peu du bandage bleu qui soutient son épaule droite, elle a dit : « Je ne peux littéralement pas soulever mon bras à tous les matins, alors je n'ai assurément pas de regrets, pas du tout. »

Bartoli a quitté le tennis principalement à cause de raisons médicales, mais il y a d'autres aspects de la vie de pro dont elle ne s'ennuie pas.

« Ça ne me manque pas d'avoir constamment de sévères raideurs, mais je ne me plains pas non plus des voyages qui n'arrêtent pas, a confié la native de la Haute-Loire. Je ne m'ennuie pas d'avoir à constamment planifier du temps d'entraînement et d'avoir toujours un horaire en tête. »

Elle s'est orientée vers d'autres avenues - travailler comme commentatrice à la télé, lancer une ligne de chaussures et concevoir des bijoux.

En 2013, Bartoli n'a pas échappé de set du tournoi en route vers sa victoire ultime à Londres, ponctuée par un as fulgurant, contre Sabine Lisicki.

Son entraîneuse était alors Amélie Mauresmo, une ancienne reine du tennis féminin, qui vient d'ailleurs d'être engagée au même poste par le champion en titre sur le gazon anglais, Andy Murray.

Cinquième à l'ATP, Murray donnera le coup d'envoi du tournoi sur le central, lundi, avec comme adversaire le Belge David Goffin, 104e.

« Je crois que si j'offre mon meilleur tennis, je me donnerai des chances de l'emporter à nouveau, a dit Murray, troisième tête de série. On ne peut pas se permettre de commencer lentement dans ces tournois. Il faut être prêt dès le départ, et je le serai. »

La première journée mettra aussi en vedette le numéro un Djokovic, la quintuple championne Venus Williams, l'Italienne Flavia Pennetta, la Québécoise Aleksandra Wozniak et le Britanno-Colombien Vasek Pospisil, notamment.

Wozniak, 118e au monde, sera confrontée à la Slovaque Dominika Cibulkova, 10e tête de série.