LONDRES, Royaume-Uni - Emma Raducanu, tenante du titre aux Internationaux des États-Unis, est revenue lundi sur son année « surréaliste », douze mois après sa première apparition sur le circuit WTA au tournoi de Nottingham, où elle est de retour mardi.

Il y a un an, la jeune femme alors âgée de 17 ans faisait ses débuts chez les seniors au premier tour du tournoi britannique, battue en deux manches par sa compatriote britannique Harriet Dart.

Cette fois, elle y revient en tant que tête de série no 2, et débutera le tournoi par une rencontre contre la Suisse Viktoria Golubic mardi.

« Revenir ici douze mois plus tard en sachant ce qui s'est passé est assez surréaliste » a avoué Raducanu lundi.

Car quelques semaines après cette première peu concluante en 2021, elle attire l'attention en atteignant les huitièmes de finale de Wimbledon avant de devenir une star en remportant les Internationaux des États-Unis en septembre la même année.

Alors évidemment, Nottingham « signifie le début du voyage » pour la joueuse de 19 ans, qui y a « beaucoup appris » malgré son élimination. « Cela m'a mis dans les bonnes dispositions pour le reste de la saison », dit-elle. « J'ai eu l'impression de construire sur cette base chaque semaine. » 

Pour autant, son éclosion fulgurante a aussi eu son lot de revers. Son incapacité à trouver un entraîneur sur le long terme, ses problèmes de condition physique ou encore ses résultats sont scrutés à la loupe.

Elle ne se veut néanmoins « pas trop dure » envers elle-même. « J'ai encore 19 ans, j'ai déjà remporté un Grand Chelem, donc je peux prendre mon temps et mettre les choses en place car ma motivation est intacte », a t-elle ajouté.

La no 11 mondiale ne « pense pas que quelqu'un puisse dire "J'aurais préféré ne pas gagner de Grand Chelem à 18 ans", car c'est ce que j'avais prévu de faire en commençant à jouer au tennis, et j'ai réussi ».

Raducanu, en difficulté depuis son sacre à Flushing Meadows, reste sur une élimination au second tour de Roland-Garros, à Paris, défaite par la Bélarusse Aliaksandra Sasnovich en trois sets. Illustration de son ascension météorique: Raducanu faisait ses débuts dans le Grand Chelem parisien et disputait seulement le 4e tournoi majeur de sa carrière.