Ah les championnats du monde
Amateurs lundi, 9 mars 2009. 14:43 mercredi, 11 déc. 2024. 19:35
Pendant que le Canadien retient toute l'attention (sic), les résultats de nos athlètes en championnats du monde sont pratiquement passés inaperçus. Peu importe, les résultats sont très intéressants à décortiquer.
Peu importe le sport, les championnats du monde représentent une belle unité de mesure pour ce qui s'en vient dans un an à Vancouver. Une course d'un jour; ça passe ou ça casse.
Patinage de vitesse Canada avait bien hâte de voir ce que ses athlètes allaient récolter lors des mondiaux courte piste présentés en Autriche, le week-end dernier. L'objectif était clair : six médailles. Compte final : cinq médailles mais quatre dans des disciplines olympiques. Objectif raté.
Charles Hamelin a confirmé une fois de plus qu'il est dans une classe à part au Canada. Troisième au classement général, il a du même coup obtenu automatiquement son billet pour Vancouver. Champion du monde au 500 mètres, Hamelin pourra se concentrer sur la tâche et éviter le douloureux processus de sélection qui aura lieu à Vancouver au mois d'août.
Comme c'est le cas depuis des lunes, le 500 mètres a apporté les meilleurs moments à l'équipe canadienne. Trois des quatre finalistes étaient canadiens. Outre Hamelin, Olivier Jean a terminé troisième, François-Louis Tremblay a pris le quatrième rang.
Pour le reste, rien; le néant, le vide Pas de finales au 1000 mètres, pas de finale au 1500 mètres . Pas de finales au relais. Ayoye! On invoque des règles plus strictes pour les accrochages en course pour justifier le nombre de disqualifications. Sans doute avec raison. Inquiétant tout ça?
Les dames maintenant. Intéressante la prestation de Jessica Gregg. Meilleure canadienne avec une sixième position au classement général, elle a récolté le bronze au 500 mètres.
Quant à Kalyna Roberge, il ne faut pas vraiment se fier à ses résultats du week-end. Elle aussi a été victime d'une réglementation sévère. Comme on dit, le talent lui sort par les oreilles. Elle sera certainement «en feu» lors des qualifications au mois d'août.
Pour ce qui est de Valérie Maltais (13e au général), ces mondiaux furent une bonne dose d'expérience.
Il faut également rappeler que la pression est énorme sur les athlètes de patinage de vitesse. Ils sont ciblés pour ramener le plus grand nombre de médailles à Vancouver. Beaucoup de $$$ ont été investis dans le programme en vue des Jeux olympiques de 2010 et les résultats doivent être au rendez-vous. Le Comité olympique canadien veut que le Canada termine au premier rang des médailles. La tâche est titanesque mais loin d'être irréalisable.
Alexandre Bilodeau champion du monde
En ski acrobatique, on vise également quelques médailles à Vancouver. Que ce soit en saut, en bosses ou avec la nouvelle discipline olympique, le ski-cross, tous les espoirs sont permis.
Pendant que les patineurs courte piste étaient en Autriche, nos représentants en ski acrobatique se retrouvaient au Japon pour leurs championnats du monde.
En bosses, Jennifer Heil a refait le plein de confiance en montant sur la deuxième marche du podium. La championne olympique de 2006, avait connu quelques ratés avant les championnats du monde et cette deuxième position viendra certainement la réconforter.
De son côté, Alexandre Bilodeau avait bien hâte d'attaquer les championnats du monde. Fort de quatre victoires consécutives sur le circuit de la Coupe du Monde, Bilodeau arrivait au Japon gonflé à bloc. On se demandait tous qui allait pouvoir l'arrêter. Finalement, Bilodeau s'est battu lui-même pour finalement terminer huitième son pire résultat de la saison. Fallait voir son langage non-verbal après la course pour comprendre et lire toute la déception qui l'habitait.
Bilodeau est bâti dans le moule des champions. Il a beaucoup appris depuis son arrivée en Coupe du monde, il y a trois ans. Ses propos d'après-course à Sportcom étaient révélateurs.
« À l'entraînement, je skiais bien, mais il y a des journées où ça va moins bien et je vais m'en vouloir longtemps que ça soit tombé la journée des Championnats du monde. C'est mon pire résultat de la saison et ce sont les mondiaux, mais il faut regarder en avant, même si c'est difficile pour le moment. C'est une déception, mais il y en a dans la vie et il faut se relever.»
Certes, Bilodeau s'est bien repris le lendemain en enlevant le titre de champion du monde des bosses en parallèle. Mais les bosses en parallèle ne figurent pas au menu olympique. Peu importe, l'exploit mérite d'être souligné d'autant plus que Bilodeau connaît une saison de rêve à la hauteur de son talent. Sa huitième place en simple peut être interprétée comme une erreur de parcours.
Comme un acteur, Bilodeau a échoué lors de la répétition. Compte tenu de son talent et de l'expérience acquise au Japon, la représentation principale risque d'être un produit beaucoup plus achevé.
Pendant ce temps, Vincent Marquis, continue son p'tit bonhomme de chemin dans l'ombre de Bilodeau. Il a quitté le Japon avec une médaille de bronze en simple. Ce Marquis sera à surveiller de plus près d'ici février 2010 j'y reviendrai dans une prochaine chronique.
Peu importe le sport, les championnats du monde représentent une belle unité de mesure pour ce qui s'en vient dans un an à Vancouver. Une course d'un jour; ça passe ou ça casse.
Patinage de vitesse Canada avait bien hâte de voir ce que ses athlètes allaient récolter lors des mondiaux courte piste présentés en Autriche, le week-end dernier. L'objectif était clair : six médailles. Compte final : cinq médailles mais quatre dans des disciplines olympiques. Objectif raté.
Charles Hamelin a confirmé une fois de plus qu'il est dans une classe à part au Canada. Troisième au classement général, il a du même coup obtenu automatiquement son billet pour Vancouver. Champion du monde au 500 mètres, Hamelin pourra se concentrer sur la tâche et éviter le douloureux processus de sélection qui aura lieu à Vancouver au mois d'août.
Comme c'est le cas depuis des lunes, le 500 mètres a apporté les meilleurs moments à l'équipe canadienne. Trois des quatre finalistes étaient canadiens. Outre Hamelin, Olivier Jean a terminé troisième, François-Louis Tremblay a pris le quatrième rang.
Pour le reste, rien; le néant, le vide Pas de finales au 1000 mètres, pas de finale au 1500 mètres . Pas de finales au relais. Ayoye! On invoque des règles plus strictes pour les accrochages en course pour justifier le nombre de disqualifications. Sans doute avec raison. Inquiétant tout ça?
Les dames maintenant. Intéressante la prestation de Jessica Gregg. Meilleure canadienne avec une sixième position au classement général, elle a récolté le bronze au 500 mètres.
Quant à Kalyna Roberge, il ne faut pas vraiment se fier à ses résultats du week-end. Elle aussi a été victime d'une réglementation sévère. Comme on dit, le talent lui sort par les oreilles. Elle sera certainement «en feu» lors des qualifications au mois d'août.
Pour ce qui est de Valérie Maltais (13e au général), ces mondiaux furent une bonne dose d'expérience.
Il faut également rappeler que la pression est énorme sur les athlètes de patinage de vitesse. Ils sont ciblés pour ramener le plus grand nombre de médailles à Vancouver. Beaucoup de $$$ ont été investis dans le programme en vue des Jeux olympiques de 2010 et les résultats doivent être au rendez-vous. Le Comité olympique canadien veut que le Canada termine au premier rang des médailles. La tâche est titanesque mais loin d'être irréalisable.
Alexandre Bilodeau champion du monde
En ski acrobatique, on vise également quelques médailles à Vancouver. Que ce soit en saut, en bosses ou avec la nouvelle discipline olympique, le ski-cross, tous les espoirs sont permis.
Pendant que les patineurs courte piste étaient en Autriche, nos représentants en ski acrobatique se retrouvaient au Japon pour leurs championnats du monde.
En bosses, Jennifer Heil a refait le plein de confiance en montant sur la deuxième marche du podium. La championne olympique de 2006, avait connu quelques ratés avant les championnats du monde et cette deuxième position viendra certainement la réconforter.
De son côté, Alexandre Bilodeau avait bien hâte d'attaquer les championnats du monde. Fort de quatre victoires consécutives sur le circuit de la Coupe du Monde, Bilodeau arrivait au Japon gonflé à bloc. On se demandait tous qui allait pouvoir l'arrêter. Finalement, Bilodeau s'est battu lui-même pour finalement terminer huitième son pire résultat de la saison. Fallait voir son langage non-verbal après la course pour comprendre et lire toute la déception qui l'habitait.
Bilodeau est bâti dans le moule des champions. Il a beaucoup appris depuis son arrivée en Coupe du monde, il y a trois ans. Ses propos d'après-course à Sportcom étaient révélateurs.
« À l'entraînement, je skiais bien, mais il y a des journées où ça va moins bien et je vais m'en vouloir longtemps que ça soit tombé la journée des Championnats du monde. C'est mon pire résultat de la saison et ce sont les mondiaux, mais il faut regarder en avant, même si c'est difficile pour le moment. C'est une déception, mais il y en a dans la vie et il faut se relever.»
Certes, Bilodeau s'est bien repris le lendemain en enlevant le titre de champion du monde des bosses en parallèle. Mais les bosses en parallèle ne figurent pas au menu olympique. Peu importe, l'exploit mérite d'être souligné d'autant plus que Bilodeau connaît une saison de rêve à la hauteur de son talent. Sa huitième place en simple peut être interprétée comme une erreur de parcours.
Comme un acteur, Bilodeau a échoué lors de la répétition. Compte tenu de son talent et de l'expérience acquise au Japon, la représentation principale risque d'être un produit beaucoup plus achevé.
Pendant ce temps, Vincent Marquis, continue son p'tit bonhomme de chemin dans l'ombre de Bilodeau. Il a quitté le Japon avec une médaille de bronze en simple. Ce Marquis sera à surveiller de plus près d'ici février 2010 j'y reviendrai dans une prochaine chronique.