(RDS) - On ne pourra pas dire que les cérémonies d'ouvertures des Jeux du Canada laisseront un souvenir impérissable. Rien de très original dans le spectacle, des animateurs parfois mêlés dans leur papiers, quelques liaisons bizarres dans le texte (…et ce jour-là de nouveaux-z-héros sont nés…) bref rien pour nous mettre la larme à l'oeil.

Mais sur la piste au coeur des délégations, il en allait autrement. L'exubérance, l'enthousiasme, l'émotion des athlètes étaient palpables. Je m'y promenais pour saisir quelques commentaires en français et dans chacune des provinces, un ou deux volontaires se sont pointés avec grand plaisir, soutenus bruyamment par leurs collègues et coéquipiers. Tous voulaient témoigner de leur plaisir de se retrouver là, et de leur émotion à voir tant d'années de labeur et d'entraînement les amener enfin à une manifestation sportive d'envergure.

Ce qu'il y a de beau dans une cérémonie d'ouverture, c'est qu'à ce moment ce n'est que la joie et l'espoir qui brillent dans les yeux des athlètes. La blessure inopportune, la déception d'une contre-performance, la morsure de la défaite ne sont pas encore venus assombrir leur rêve et ils ne sont pour l'instant que portés par la joie d'être là tout simplement. Leur main qui salue la foule balaie en même temps toutes les incertitudes qui auront jalonné leur parcours d'athlète. Puissent les dieux de l'arène leur être favorable et qu'ils les aident dans la poursuite de leurs objectifs !

Basketball à cent à l'heure

Le tournoi de basketball bat son plein et l'équipe masculine du Québec va très bien. Gonflés à bloc, les petits gars de plus de six pieds de Nevio Marzinotto sont à London pour remporter l'or, rien de moi. Cette fameuse médaille qui leur a échappé à quelques reprises, ils la veulent cette fois-ci pour venger tous les affronts des années passées.

Ils ont battu le Nouveau-Brunswick, ils ont battu la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve dans la même journée, ils ont dû composer avec un début de calendrier difficile qui les obligeait à jouer à 9 heures le matin donc à se lever trois heures et demie d'avance afin que tous leurs cadrans biologiques soient à l'heure, mais toutes ces petites épreuves auront servi à resserrer encore plus une équipe qui était déjà bien soudée.

Onze joueur de la formation étaient déjà ensemble l'an dernier et la plupart l'autre année d'avant. Ils se connaissent, ils ont du talent, ils sont bien encadrés. Le chemin vers la finale s'étale droit devant eux et ils s'y dirigent à longues foulées, volant au-dessus des équipes qui auraient la prétention de s'interposer entre eux et le match pour la médaille d'or. À suivre bien sûr…passionnément !