Le sport a un côté rassembleur. On l’a constaté à nouveau lors des Jeux olympiques de Sotchi et on le voit encore plus pendant les séries éliminatoires où le Canadien est impliqué. Ça fait longtemps que Marcel Aubut l’a compris et les événements qu’il a mis sur pied au fil des années ont toujours connu beaucoup de succès.

 

Les artistes de la télé ont leurs galas (Gémeaux et Artis), ceux du cinéma ont le leur (Jutra), les artisans de la musique et de la scène également (Adisq) sans oublier les humoristes (Olivier). Pourquoi pas un véritable gala pour les athlètes et entraîneurs de chez nous? Une fête où l’excellence de ceux qui nous représentent serait célébrée de la façon dont ils le méritent.

 

C’est exactement ce qu’a fait Marcel Aubut à Québec cette semaine. Le président du Comité olympique canadien a réussi à réunir plusieurs des meilleurs athlètes du Québec pour un gala qui récompensent les athlètes du Québec. Une première mouture du Gala Triomphe qui risque de prendre du galon au fils des ans.

 

Je n’y étais pas, mais les échos que j’en ai eus laissent sous-entendre que c’était grandiose. Un gala comme il se doit. Hier à Québec, les premiers ministres canadiens et québécois étaient réunis. Le maire de Québec y était également. Des athlètes ont fait l’aller-retour Montréal-Québec pour assister à ce grand événement qui à la base, rappelons-le, honorait l’excellence sportive des athlètes du Québec!

 

Y a-t-il de la place pour un gala qui récompenserait l’excellence de nos élites sportives comme on le fait pour les Gémeaux, les Olivier, l’Adisq? Absolument. Il y a certainement moyen de faire un gala façon ESPY’S aux États-Unis à une échelle plus petite, mais ô combien efficace.

 

Gala Sports Québec

 

Pour l’instant, le Gala Sports Québec remplit un certain mandat avec une structure qui récompense les artisans des différentes fédérations sportives québécoises. Une formule qui se retrouve toutefois dans un carcan quand vient le temps de faire rayonner les athlètes les plus connus et les plus méritants.

 

Par exemple, malgré sa médaille d’or olympique, Alexandre Bilodeau n’est pas finaliste au titre d’athlète masculin par excellence au niveau international car une fédération ne peut avoir plus d’un finaliste par catégorie. Or, Mikaël Kingsbury a été sélectionné pour sa saison 2013 (deux globes de cristal + médaille d’argent olympique). De plus, le nombre de finalistes par catégorie est limité à trois.

 

Pas de scandale puisque les règles sont claires pour Sports Québec. Mais pour l’intérêt du public et pour le prestige d’un événement, avoir les meilleurs est une condition incontournable.

Au Gala Sports Québec du 30 avril prochain, on veut créer une ambiance de fête en y ajoutant une dimension « réseaux sociaux ».

 

Des pauses sociales entrecouperont les remises de prix afin d’aller aux écrans pour voir le contenu et les égoportraits (selfies) produits par les athlètes présents! De plus, un concours impliquant les égoportraits les plus partagés sur Twitter assurera une belle visibilité au gala et aux athlètes présents! Mot-clic utilisé pour la soirée : #GalaSQ2014

 

Star système sportif

 

Le Québec est une véritable pépinière d’athlètes. Nulle part ailleurs au Canada, les athlètes reçoivent autant d’attention médiatique ou son autant « chouchoutés » par le public.

 

Depuis son arrivée au COC, Marcel Aubut a fait faire un virage à 180 degrés à cette organisation. Notamment au niveau du financement, mais surtout dans cette volonté de faire rayonner le talent de nos athlètes, de le faire connaître davantage et qu’ils deviennent des modèles pour les Canadiens et les Québécois.


Oui, il y a un « buzz » post-olympique aux quatre ans, mais il est permis de croire qu’année après année, une fête du sport trouverait son public. Un gala où nos meilleurs athlètes et entraîneurs pourraient se retrouver. Un gala où toute la communauté sportive veut se retrouver. L’idée semble être dans le collimateur. La suite s’annonce intéressante.