La mince ligne olympique...
$content.firstChildCategorie jeudi, 10 juil. 2014. 00:46 samedi, 16 janv. 2010. 20:30
_Craig Buntin et Meaghan Duhamel_
LONDON-On a eu droit à tout un spectacle chez les couples aux championnats canadiens de patinage artistique. Médaillés de bronze aux championnats du monde en 2008 et champions canadiens en titre, Jessica Dubé et Bryce Davison ont éclipsé toute compétition.
Ils étaient 2e après le programme court mais ils ont patiné à la hauteur de leur talent devant une foule de plus de 5 mille spectateurs conquis au John Labatt Center de London.
S’ils réussissent à refaire ce genre de performance à Vancouver, la possibilité d’un podium est grande pour ce couple qui est passé à travers plusieurs événements dont les blessures et une rupture sentimentale. On dit qu’un athlète est toujours aussi bon qu’à sa dernière performance. J’ai hâte de les voir à Vancouver.
Pendant que Dubé et Davison savouraient cette performance exceptionnelle, un autre couple canadien vivait des émotions diamétralement opposées.
Engagés dans une lutte pour le 2e place qui permet de se qualifier pour les Jeux Olympiques, Craig Buntin et Meaghan Duhamel ont dû se contenter de la 3e place à 11 points du couple formé d’Anabelle Langlois et Cody Hay qui ont obtenu leur billet pour Vancouver.
Il fallait les voir dans l’attente des notes du couple Langlois/Hay.
Une attente interminable pour savoir s’ils allaient participer aux Jeux Olympiques ou regarder le tout confortablement installés devant leur téléviseur.
Puis le verdict est tombé, troisièmes. Toutes les heures d’entraînement, les sacrifices des 4 dernières années qui remontent à la surface pour finalement se retrouver devant un verdict accablant. C’est fou comment la ligne est mince entre la joie et la déception. Une ligne si mince sur laquelle plusieurs athlètes marchent en vue de se qualifier pour les Jeux de Vancouver.
Nous ne sommes que témoins, spectateurs de tout cela. Impossible d’imaginer ce que les athlètes peuvent vivre et on ne peut demeurer insensible lorsqu‘ils affrontent dignement les questions des journalistes.