Le Canada premier à un an des Jeux!
Amateurs mercredi, 15 avr. 2009. 18:03 dimanche, 15 déc. 2024. 15:46
Croyez-le ou non, au terme de la présente saison des sports d'hiver, le Canada termine au premier rang pour le nombre de médailles remportées lors des championnats du monde.
Nos représentants ont glané un total de 28 médailles (six d'or, neuf d'argent et 13 de bronze). C'est une de plus que l'Allemagne et les États-Unis qui ont mérité 27 médailles. La Norvège suit avec une récolte de 22 médailles.
Rappelez-vous, le Canada vise rien de moins que le premier rang au classement des médailles à Vancouver. Un objectif ambitieux, mais à la lueur des résultats obtenus par les athlètes canadiens, il semble de plus en plus atteignable.
J'ai toujours cru que les championnats du monde représentaient la meilleure compétition pour juger du potentiel d'un athlète à un an des Jeux olympiques. Plusieurs seront en désaccord, mais les conditions sont pratiquement les mêmes, l'attention médiatique en moins.
Comme aux Jeux olympiques, les championnats du monde représentent une compétition d'une journée; ça passe ou ça casse. Les meilleurs au monde y sont présents. Après les Jeux Olympiques, un titre de champion du monde est certes le plus prestigieux. Il récompense l'athlète qui a été capable d'offrir la meilleure performance dans un espace-temps donné. C'est ce qui se passe aux Jeux Olympiques.
Des surprises et des déceptions à venir
Donc, le Canada est bon premier au décompte des médailles en championnats du monde. Il faut relever que le Canada a été blanchi en bobsleigh et en luge.
La récolte est principalement venue du patinage de vitesse. En longue piste, les Canadiens ont obtenu 8 médailles ce qui est également l'objectif pour Vancouver. Huit médailles sans les Cindy Klassen, Jeremy Wotherspoon et Mike Ireland.
En courte piste, quatre médailles sur un objectif de six. On peut en espérer davantage à Vancouver compte tenu du talent qui se trouve au sein de l'équipe.
Les athlètes en ski acrobatique, qui regroupent également la nouvelle discipline du skicross, ont mis la main sur 6 médailles. La médaille d'or d'Alexandre Bilodeau n'est pas comptabilisée compte tenu qu'elle a été obtenue dans une discipline non olympique (bosses en parallèle).
Le patinage artistique a répondu aux attentes avec 3 médailles. Pour ce qui est du surf des neiges, 3 médailles également. À Vancouver, Dominique Maltais et Maelle Ricker seront des prétendantes au podium; ce qui n'a pas été le cas aux mondiaux cette saison.
En ski alpin, deux médailles. Si l'équipe masculine peut espérer de bons résultats, les dames devront donner un sérieux coup de barre. Aucune skieuse canadienne n'est montée sur le podium au cours de la saison de Coupe du Monde.
Les fruits du programme «À nous le podium»
En 2004, le programme À nous le podium a été mis sur pied afin de soutenir les athlètes et les entraîneurs en vue des Jeux de Vancouver. 118 millions de dollars ont été répartis pour améliorer les performances et l'environnement des meilleurs athlètes au pays.
Tous les athlètes que j'ai eu la chance de rencontrer affirment profiter pleinement de ce programme. Ils voient la différence dans leur préparation, dans les outils disponibles pour affronter les meilleurs au monde. Les résultats de l'année préolympique démontrent l'efficacité de deniers injectés dans l'aventure olympique.
Il y a cependant un impondérable que les millions de dollars ne pourront contrôler à Vancouver. L'angoisse, la nervosité de performer à un moment bien précis sachant fort bien que l'on est devant son public, que les attentes sont grandes, que l'on ne peut rater le podium. Qui sait ce que vont ressentir les plus grands espoirs de médailles canadiens au moment de leur épreuve? Certains vont se servir de toute cette pression comme stimulant, d'autres vont tout simplement s'écraser.
À ce sujet, Dominick Gauthier, l'entraîneur de Jennifer Heil, championne olympique à Turin en ski acrobatique, avait une explication assez intéressante impliquant sa protégée.
« La pression était encore plus grande pour Jennifer à Turin. À ce moment, elle était la favorite. Imagine que Jennifer se soit plantée' à Turin; qu'elle ne termine pas sur le podium. Les attentes auraient été dix fois plus grandes à Vancouver. Les gens savent qu'elle peut gagner. Elle l'a prouvé à Turin. Pour elle, ce sera une épreuve comme une autre sachant qu'elle est déjà passée par là. »
La plupart des athlètes profitent présentement d'un moment de répit avant d'amorcer le sprint final en vue des Jeux. Tous savent que la saison qui vient sera très exigeante tant sur le plan sportif qu'à l'extérieur du cadre des compétitions.
Bloc-notes
Le travail de Nicolas Fontaine est récompensé. La saison prochaine trois athlètes québécois se retrouveront sur l'équipe nationale de sauts. Il s'agit d'Olivier Rochon, Sabrina Guérin et Geneviève Tougas.
Depuis plusieurs années, Fontaine forme des sauteurs québécois afin de combler le vide laissé par son départ à la retraite en 2003. Fontaine peut dire mission accomplie même s'il y a encore beaucoup de travail à faire.
L'accession de trois de ses protégés représente une étape importante. La prochaine sera d'en qualifier un en vue des Jeux de Vancouver.
Nos représentants ont glané un total de 28 médailles (six d'or, neuf d'argent et 13 de bronze). C'est une de plus que l'Allemagne et les États-Unis qui ont mérité 27 médailles. La Norvège suit avec une récolte de 22 médailles.
Rappelez-vous, le Canada vise rien de moins que le premier rang au classement des médailles à Vancouver. Un objectif ambitieux, mais à la lueur des résultats obtenus par les athlètes canadiens, il semble de plus en plus atteignable.
J'ai toujours cru que les championnats du monde représentaient la meilleure compétition pour juger du potentiel d'un athlète à un an des Jeux olympiques. Plusieurs seront en désaccord, mais les conditions sont pratiquement les mêmes, l'attention médiatique en moins.
Comme aux Jeux olympiques, les championnats du monde représentent une compétition d'une journée; ça passe ou ça casse. Les meilleurs au monde y sont présents. Après les Jeux Olympiques, un titre de champion du monde est certes le plus prestigieux. Il récompense l'athlète qui a été capable d'offrir la meilleure performance dans un espace-temps donné. C'est ce qui se passe aux Jeux Olympiques.
Des surprises et des déceptions à venir
Donc, le Canada est bon premier au décompte des médailles en championnats du monde. Il faut relever que le Canada a été blanchi en bobsleigh et en luge.
La récolte est principalement venue du patinage de vitesse. En longue piste, les Canadiens ont obtenu 8 médailles ce qui est également l'objectif pour Vancouver. Huit médailles sans les Cindy Klassen, Jeremy Wotherspoon et Mike Ireland.
En courte piste, quatre médailles sur un objectif de six. On peut en espérer davantage à Vancouver compte tenu du talent qui se trouve au sein de l'équipe.
Les athlètes en ski acrobatique, qui regroupent également la nouvelle discipline du skicross, ont mis la main sur 6 médailles. La médaille d'or d'Alexandre Bilodeau n'est pas comptabilisée compte tenu qu'elle a été obtenue dans une discipline non olympique (bosses en parallèle).
Le patinage artistique a répondu aux attentes avec 3 médailles. Pour ce qui est du surf des neiges, 3 médailles également. À Vancouver, Dominique Maltais et Maelle Ricker seront des prétendantes au podium; ce qui n'a pas été le cas aux mondiaux cette saison.
En ski alpin, deux médailles. Si l'équipe masculine peut espérer de bons résultats, les dames devront donner un sérieux coup de barre. Aucune skieuse canadienne n'est montée sur le podium au cours de la saison de Coupe du Monde.
Les fruits du programme «À nous le podium»
En 2004, le programme À nous le podium a été mis sur pied afin de soutenir les athlètes et les entraîneurs en vue des Jeux de Vancouver. 118 millions de dollars ont été répartis pour améliorer les performances et l'environnement des meilleurs athlètes au pays.
Tous les athlètes que j'ai eu la chance de rencontrer affirment profiter pleinement de ce programme. Ils voient la différence dans leur préparation, dans les outils disponibles pour affronter les meilleurs au monde. Les résultats de l'année préolympique démontrent l'efficacité de deniers injectés dans l'aventure olympique.
Il y a cependant un impondérable que les millions de dollars ne pourront contrôler à Vancouver. L'angoisse, la nervosité de performer à un moment bien précis sachant fort bien que l'on est devant son public, que les attentes sont grandes, que l'on ne peut rater le podium. Qui sait ce que vont ressentir les plus grands espoirs de médailles canadiens au moment de leur épreuve? Certains vont se servir de toute cette pression comme stimulant, d'autres vont tout simplement s'écraser.
À ce sujet, Dominick Gauthier, l'entraîneur de Jennifer Heil, championne olympique à Turin en ski acrobatique, avait une explication assez intéressante impliquant sa protégée.
« La pression était encore plus grande pour Jennifer à Turin. À ce moment, elle était la favorite. Imagine que Jennifer se soit plantée' à Turin; qu'elle ne termine pas sur le podium. Les attentes auraient été dix fois plus grandes à Vancouver. Les gens savent qu'elle peut gagner. Elle l'a prouvé à Turin. Pour elle, ce sera une épreuve comme une autre sachant qu'elle est déjà passée par là. »
La plupart des athlètes profitent présentement d'un moment de répit avant d'amorcer le sprint final en vue des Jeux. Tous savent que la saison qui vient sera très exigeante tant sur le plan sportif qu'à l'extérieur du cadre des compétitions.
Bloc-notes
Le travail de Nicolas Fontaine est récompensé. La saison prochaine trois athlètes québécois se retrouveront sur l'équipe nationale de sauts. Il s'agit d'Olivier Rochon, Sabrina Guérin et Geneviève Tougas.
Depuis plusieurs années, Fontaine forme des sauteurs québécois afin de combler le vide laissé par son départ à la retraite en 2003. Fontaine peut dire mission accomplie même s'il y a encore beaucoup de travail à faire.
L'accession de trois de ses protégés représente une étape importante. La prochaine sera d'en qualifier un en vue des Jeux de Vancouver.