Prendre sa retraite à 25 ans. Voilà la décision définitive que vient de prendre Kalyna Roberge. Cette patineuse de vitesse sur courte piste était probablement la plus douée de l‘équipe féminine depuis les belles années de Nathalie Lambert.

Après avoir pris une année sabbatique après les Jeux de Vancouver, Kalyna avait manifesté le désir de revenir… mais après quelques entrainements, la passion n‘y était plus.

D‘ailleurs, la passion s‘est rapidement estompée après les Jeux de Vancouver. Jamais je ne l‘avais vu aussi dévastée après sa mésaventure au 500 mètres. Elle se réjouissait pour Marianne St-Gelais qui avait gagné la médaille d‘argent. En même temps, elle devait digérer sa propre déception.

J‘ai eu le privilège d‘assister aux débuts de Kalyna au sein de l‘équipe nationale. Cette longiligne athlète s‘est rapidement imposée comme une des meilleures au monde.

Malheureusement pour elle, Kalyna n‘a jamais été en mesure de transposer tout ce talent aux Jeux Olympiques. Certes, elle a deux médailles d‘argent au relais mais sa quête d‘un podium lors d‘une épreuve individuelle aux Jeux Olympiques s‘est avérée vaine.

Kalyna quitte son sport alors qu‘elle avait encore de belles années devant elle. Cette battante a le mérite de refuser de s‘accrocher et de plutôt se tourner vers son après-carrière.

Kalyna aura marqué son sport. Si l‘équipe féminine canadienne a progressé au fil des ans, la présence de Kalyna y a été un facteur déterminant. Marianne St-Gelais est la première à l‘admettre.

Merci Kalyna pour ces belles années. Marie-Ève Drolet est sortie de sa retraite à 28 ans après 6 ans d‘absence… on peut toujours espérer.



Kalyna Roberge prend sa retraite à 25 ans