Je reviens de quelques semaines de vacances et quelques nouvelles ont soulevé mon intérêt lorsque j‘ai reconnecté avec la civilisation.

Marie-Hélène Prémont

Médaillée d‘argent aux Jeux Olympiques d‘Athènes, Marie-Hélène Prémont aura vécu une grande déception lors des championnats du monde présentés chez elle au Mont St-Anne. Elle attendait cette compétition avec impatience. Je me souviens qu‘elle en parlait comme la compétition qui l‘avait convaincu de poursuivre après la déception des Jeux de Pékin.

Questionnée après la compétition, Marie-Hélène a refusé de parler de retraite. Se laissera-t-elle séduire par l‘idée de participer à ses 3e Jeux Olympiques à Londres? À 2 ans de l‘objectif, plusieurs athlètes succomberaient à la tentation d‘autant plus que Marie-Hélène n‘a jamais pu se faire justice en sol chinois.

Nicolas Macrozonaris prend sa retraite

Nicolas Macrozonaris aura eu un début de carrière fulgurant et on le croyait capable de devenir le premier blanc à courir le 100 mètres sous les 10 secondes. Son haut fait d‘armes aura été de battre Tim Montgomery lors d‘une course au Mexique en 10,03. Montgomery détenait alors la marque mondiale sur 100 mètres.

Je me souviendrai toujours d‘une conférence de presse organisée par Reebok où se trouvait deux athlètes en pleine progression; Nicolas Macrozonaris et Jean Pascal. Les 2 parlaient forts, un seul a atteint les sommets.

Vincent Marquis accroche ses skis

Il était le plus discret des “bosseurs”. À côté d‘Alexandre Bilodeau et de Pierre-Alexandre Bilodeau, Vincent Marquis faisait figure de sage.

4e aux Jeux Olympiques de Vancouver, Marquis a décidé d’accrocher ses skis. Une lourde perte pour l’équipe canadienne. L’ainée de la famille n’a que 26. Jeune pour la retraite mais une carrière de physiothérapeute l’attend. Pendant ce temps, ce sera le cadet de la famille, Philippe qui éblouira le monde du ski acrobatique.

Merci Vincent pour ces belles années. On perd un chic type à interviewer et à côtoyer.

Laurence Vincent-Lapointe

Ma Mauricie natale a une nouvelle héroïne. Retenez bien ce nom : Laurence Vincent-Lapointe. Vous risquez d’en entendre parler souvent au cours des prochaines années.

À 18 ans seulement, elle a remporté deux médailles d’or au championnat du monde de canoë-kayak en plus d’en ajouter 7 lors des championnats nationaux.

Elle est promise à un bel avenir sauf que sa discipline, le canoë féminin, n’est toujours pas au programme olympique. Seul le kayak féminin y est présenté.