Mine de rien, les Jeux Olympiques de Londres auront lieu dans un peu plus d’un an. On est loin de l’engouement connue à un an des Jeux de Vancouver mais je peux vous dire que les athlètes voient ce grand rendez-vous approcher à grands pas

Plusieurs de nos représentants se préparent pour les championnats du monde aquatiques qui auront lieu en juillet prochain à Shanghai en Chine. Plongeurs, nageurs, nageuses synchronisées et poloïstes affronteront l’élite mondiale. Des mini-jeux avant les Jeux.



En plongeon, tout porte à croire qu’Alexandre Despatie devra faire l’impasse sur la compétition. Rien de confirmé à ce sujet mais Despatie n’a toujours pas repris l’entrainement sur les tremplins. Il se remet lentement d’une tendinite et il ne voudra certainement pas précipiter un retour. Son objectif ultime, ce sont les Jeux de Londres. Par le passé, Despatie a démontré qu’il pouvait bien performer avec une préparation plus courte mais ici on parle de quelques mois hors du tremplin….

C’est chez les dames qu’il sera intéressant de voir ce qui va se passer. Émilie Heymans voudra défendre son titre de vice-championne du monde. Évidemment les chinoises lui feront une chaude lutte mais il ne faudrait pas se surprendre de voir Jennifer Abel monter sur le podium. En synchro, Meaghan Benfeito et Roseline Filion devront terminer parmi les 3 premières afin de qualifier une place pour le Canada dans cette épreuve aux Jeux Olympiques.

En natation, le grand manitou de Natation Canada, Pierre Lafontaine, aimerait que son équipe revienne avec 3 médailles « made in china ». Annamay Pierse, Ryan Cochrane et Brent Hayden seront les fers de lance de l’équipe. Il sera intéressant de voir les performances, entre autres, de nos québécoises Geneviève Saumur, Victoria Poon, Audrey Lacroix et Katerine Savard.

Pour l’équipe féminine de water-polo, ce tournoi contre les meilleures au monde ne sera qu’un apéritif pour le plat de résistance prévu pour octobre prochain. C’est lors des Jeux Panaméricains qu’elles devront terminer au premier rang pour se qualifier pour Londres. En 2008, l’équipe avait échoué en s’inclinant devant les américaines. Un scénario qui ne doit pas se reproduire. Une fois l’obstacle américain franchi, tout sera possible pour nos canadiennes qui sont vice-championnes du monde.

Finalement en nage synchronisée, l’équipe canadienne, composée très majoritairement de québécoises, aura la chance de récolter le fruit de plusieurs années de labeurs. Dans un sport englué dans le conformisme, les canadiennes figurent dans le cercle des aspirantes au podium. Tant en duo qu’en équipe, un podium sera dans la mire comme ce fut le cas en 2009. Ce sera une dernière occasion pour l’élite mondiale de voir à quel niveau se situent les différents pays.