Splish splash
Amateurs mardi, 14 juil. 2009. 23:14 jeudi, 12 déc. 2024. 06:46
Pendant que tout le monde n'a d'attention que pour les prochains Jeux olympiques d'hiver à Vancouver, plusieurs de nos athlètes d'été vont vivre leur plus importante compétition depuis les Jeux olympiques de Pékin.
Du 18 juillet au 2 août prochain, Rome sera la terre d'accueil des Championnats du monde aquatique. Encore une fois, les athlètes québécois forment une grande partie de l'équipe canadienne. Même si on dit souvent que les mondiaux « post-olympique » sont souvent moins intéressants, ce sera bien différent cette année. Allons-y discipline par discipline.
Plongeon
À tout seigneur, tout honneur. En plus d'être le porte-drapeau canadien aux cérémonies d'ouverture, Alexandre Despatie tentera d'ajouter à son total de six médailles obtenues lors des championnats du monde. Despatie sera évidemment de l'épreuve du 3 mètres mais également au 3 mètres synchro où il fera équipe avec un nouveau partenaire, Ruben Ross. Ils ont plongé une seule fois ensemble en compétition; médaille d'or au championnat canadien avec un nouveau record national. Si Ross parvient à « suivre » Alexandre, ce duo pourrait bien produire son lot de médailles dans le futur.
De son côté, Émilie Heymans pourra évaluer sa progression alors qu'elle se consacre maintenant uniquement au tremplin de 3 mètres. Un podium à Rome? Difficile à dire. Plus tôt cette année, elle a remporté l'argent à la Coupe Canada, en l'absence des chinoises. Elle pourrait frapper à la porte du podium sans l'ombre d'un doute.
Il sera intéressant de voir ce que feront les sœurs « siamoises », Roseline Filion et Meaghan Benfeito au 10 mètres synchro. Elles sont régulièrement montées sur le podium au cours des épreuves de la Série mondiale et des Grands Prix. À Rome, elles plongeront à l'extérieur comme aux Mondiaux de Montréal en 2005 où elles avaient surpris tout le monde avec une médaille de bronze. Quatre ans plus tard, avec l'expérience olympique dans leur bagage, une médaille semble impérative.
Filion et Benfeito seront également à surveiller dans l'épreuve individuelle du 10 mètres. Il n'en tient qu'à elle de combler le vide laissé par le départ d'Émilie Heymans.
J'ai bien hâte de voir également la progression de la jeune Jennifer Abel, 18 ans le 23 août. 13e à Pékin au 3 mètres, une place en finale est dans le domaine du possible.
Water-polo
Pour un athlète amateur, rater les Jeux olympiques c'est probablement une des plus grosses déceptions à gérer. En 2008, l'équipe canadienne féminine de water-polo n'a pas été en mesure de se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin. Un non-sens à l'époque compte tenu du potentiel de l'équipe. En fait, le mot déception n'est pas assez fort pour décrire la situation.
Un an plus tard, revirement de situation spectaculaire. Toujours dirigé par le sympathique et dévoué Pat Oaten, l'équipe canadienne de water-polo vient de terminer deuxième lors de la finale de la Ligue mondiale de water-polo. À ce tournoi, on retrouve pratiquement les mêmes puissances qu'aux Mondiaux.
En 2005, le Canada avait surpris avec le bronze chez les dames. Cette année, ce ne sera pas une surprise.
Nage synchronisée
Je ne suis pas un expert de nage synchronisée loin de là. Mais j'étais à Pékin quand les Canadiennes ont terminé au quatrième rang dans l'épreuve en équipe. Depuis ce temps, elles n'ont pas cessé de progresser. La nage synchro est un milieu très conservateur et il est très difficile de changer l'ordre établi. Pourtant les Canadiennes sont en droit d'espérer récolter une médaille en équipe à Rome.
Voici ce que déclarait Ève Lamoureux, membre de l'équipe de nage synchro, à Sportcom après une compétition en Espagne où les Canadiennes ont terminé au deuxième rang.
« Les juges adorent notre routine. Nous avons eu beaucoup de commentaires positifs. Des entraîneurs et des athlètes des autres équipes sont venus nous voir pour nous dire qu'on nage bien et que nous sommes en droit d'espérer une médaille aux Mondiaux. Ça va vraiment être une grosse bataille en Italie. Ce qui a d'encourageant surtout, c'est que depuis les Jeux olympiques, notre pointage s'est nettement rapproché des Espagnoles qui étaient les médaillées d'argent à Pékin. Moi je trouve qu'on est plus prêtes qu'elles. »
Natation
Discipline la plus populaire des Mondiaux, la natation suscitera encore plus l'intérêt cette année avec la controverse des maillots. À Rome, tous les athlètes auront accès aux nouvelles combinaisons en polyuréthane homologuées par la FINA.
La semaine dernière aux qualifications canadiennes de natation, le grand manitou de Natation Canada, Pierre Lafontaine, n'a pas voulu établir d'objectifs précis en termes de médailles. Il vise toutefois entre 10 et 15 finales rappelant qu'à Pékin 10 canadiens s'étaient trouvés une place dans une finale.
Il a laissé entendre que les Brent Hayden, Ryan Cochrane et Amanda Reason (record du monde) étaient des espoirs de médailles.
Chose certaine, les records vont tomber comme la pluie sur nos têtes. Ça promet!
Du 18 juillet au 2 août prochain, Rome sera la terre d'accueil des Championnats du monde aquatique. Encore une fois, les athlètes québécois forment une grande partie de l'équipe canadienne. Même si on dit souvent que les mondiaux « post-olympique » sont souvent moins intéressants, ce sera bien différent cette année. Allons-y discipline par discipline.
Plongeon
À tout seigneur, tout honneur. En plus d'être le porte-drapeau canadien aux cérémonies d'ouverture, Alexandre Despatie tentera d'ajouter à son total de six médailles obtenues lors des championnats du monde. Despatie sera évidemment de l'épreuve du 3 mètres mais également au 3 mètres synchro où il fera équipe avec un nouveau partenaire, Ruben Ross. Ils ont plongé une seule fois ensemble en compétition; médaille d'or au championnat canadien avec un nouveau record national. Si Ross parvient à « suivre » Alexandre, ce duo pourrait bien produire son lot de médailles dans le futur.
De son côté, Émilie Heymans pourra évaluer sa progression alors qu'elle se consacre maintenant uniquement au tremplin de 3 mètres. Un podium à Rome? Difficile à dire. Plus tôt cette année, elle a remporté l'argent à la Coupe Canada, en l'absence des chinoises. Elle pourrait frapper à la porte du podium sans l'ombre d'un doute.
Il sera intéressant de voir ce que feront les sœurs « siamoises », Roseline Filion et Meaghan Benfeito au 10 mètres synchro. Elles sont régulièrement montées sur le podium au cours des épreuves de la Série mondiale et des Grands Prix. À Rome, elles plongeront à l'extérieur comme aux Mondiaux de Montréal en 2005 où elles avaient surpris tout le monde avec une médaille de bronze. Quatre ans plus tard, avec l'expérience olympique dans leur bagage, une médaille semble impérative.
Filion et Benfeito seront également à surveiller dans l'épreuve individuelle du 10 mètres. Il n'en tient qu'à elle de combler le vide laissé par le départ d'Émilie Heymans.
J'ai bien hâte de voir également la progression de la jeune Jennifer Abel, 18 ans le 23 août. 13e à Pékin au 3 mètres, une place en finale est dans le domaine du possible.
Water-polo
Pour un athlète amateur, rater les Jeux olympiques c'est probablement une des plus grosses déceptions à gérer. En 2008, l'équipe canadienne féminine de water-polo n'a pas été en mesure de se qualifier pour les Jeux olympiques de Pékin. Un non-sens à l'époque compte tenu du potentiel de l'équipe. En fait, le mot déception n'est pas assez fort pour décrire la situation.
Un an plus tard, revirement de situation spectaculaire. Toujours dirigé par le sympathique et dévoué Pat Oaten, l'équipe canadienne de water-polo vient de terminer deuxième lors de la finale de la Ligue mondiale de water-polo. À ce tournoi, on retrouve pratiquement les mêmes puissances qu'aux Mondiaux.
En 2005, le Canada avait surpris avec le bronze chez les dames. Cette année, ce ne sera pas une surprise.
Nage synchronisée
Je ne suis pas un expert de nage synchronisée loin de là. Mais j'étais à Pékin quand les Canadiennes ont terminé au quatrième rang dans l'épreuve en équipe. Depuis ce temps, elles n'ont pas cessé de progresser. La nage synchro est un milieu très conservateur et il est très difficile de changer l'ordre établi. Pourtant les Canadiennes sont en droit d'espérer récolter une médaille en équipe à Rome.
Voici ce que déclarait Ève Lamoureux, membre de l'équipe de nage synchro, à Sportcom après une compétition en Espagne où les Canadiennes ont terminé au deuxième rang.
« Les juges adorent notre routine. Nous avons eu beaucoup de commentaires positifs. Des entraîneurs et des athlètes des autres équipes sont venus nous voir pour nous dire qu'on nage bien et que nous sommes en droit d'espérer une médaille aux Mondiaux. Ça va vraiment être une grosse bataille en Italie. Ce qui a d'encourageant surtout, c'est que depuis les Jeux olympiques, notre pointage s'est nettement rapproché des Espagnoles qui étaient les médaillées d'argent à Pékin. Moi je trouve qu'on est plus prêtes qu'elles. »
Natation
Discipline la plus populaire des Mondiaux, la natation suscitera encore plus l'intérêt cette année avec la controverse des maillots. À Rome, tous les athlètes auront accès aux nouvelles combinaisons en polyuréthane homologuées par la FINA.
La semaine dernière aux qualifications canadiennes de natation, le grand manitou de Natation Canada, Pierre Lafontaine, n'a pas voulu établir d'objectifs précis en termes de médailles. Il vise toutefois entre 10 et 15 finales rappelant qu'à Pékin 10 canadiens s'étaient trouvés une place dans une finale.
Il a laissé entendre que les Brent Hayden, Ryan Cochrane et Amanda Reason (record du monde) étaient des espoirs de médailles.
Chose certaine, les records vont tomber comme la pluie sur nos têtes. Ça promet!